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  • Plougasnou (29) - 7 au 17 août 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Kenavo

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    Retour du Danemark, 1400 bornes avec une nuit reposante dans le véhicule, sur une aire d'autoroute à la frontière franco-belge. A l'arrivée, mercredi en fin de journée, je vais faire un tour à St-Jean-du-Doigt mais le vent est trop faible pour sortir.

    Jeudi 7 août : plage de Térénez à 14h30, temps un peu gris, vent d'ouest de 8 à 10 noeuds se renforçant au sortir de l'anse.
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    Sortie en foil et Kitech9m², j'accompagne l'Astus de mes beaux-parents jusqu'aux Rochers Jaunes puis je décroche pour un long bord en direction de Roscoff. En effet, l'équipage vise l'île de Molène, au-delà de la pointe de Primel, je me retrouve off à l'échelle de la zone. Puis, un moment creux au large du Vezou alors que le vent baisse bien pendant 10mn mais la Kitech reste en l'air : grand moment d'appréhension quand même, je suis à 5km de mon point de départ. C'est le temps gris je pense, et le vent a légèrement tourné OSO. Malgré la remontante, orientation propice pour poser dans la largeur, je reviens vers 17h45 alors que la marée est au plus haut.

    Samedi 9 août : la veille, vent de N d'à peine 6 noeuds, trop juste pour faire quoi que ce soit. Je retente le lendemain à la plage de Saint-Jean-du-Doigt, vers 15h. Avec la remontante, le vent gagne quelques noeuds, ça joue à partir de 10 noeuds en Kitech 9m² et la grande aile de foil :
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    Plan d'eau calme, sous un soleil éclatant, Jolie petite session (1h30) en allant faire un tour au large de la plage de Primel.

    Dimanche 10 août : retour à Saint-Jean, j'aperçois deux ailes déjà sur l'eau depuis le promontoire à l'est :
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    A 34m d'altitude, je domine la baie, à marée basse, avec un bel estran. Les zones de rochers au premier plan sont recouverts à marée haute :
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    Entre 13 et 17 noeuds mesurés sur la digue, de NO, ce qui explique la présence des deux boudins en 12m². Je pars moi-même en boudin (9m²) et planche Pie mais c'est un peu laborieux, le vent est toujours un peu moins fort au niveau de la plage. Je repars donc en foil et en HypsterV3 7m². Première session pas évidente en étant sur-toilé et en découvrant le comportement de cette aile hybride. Quelques pointes à 20 noeuds, je passe en surf même si les vagues sont moins formées que la veille. Bonnes sensations finalement et une première sur ce spot, en rapport avec mon historique de fréquentation : 4 ailes (dont la mienne) qui naviguent.

    Lundi 11 août : Saint-Jean de nouveau : vent de NE mais qui rentre quand même. Plutôt chaud pour ce coin de Bretagne et pas mal de nuages dans le ciel. Foil + Kitech9m² pour 8 à 9 nœuds mesurés sur la digue. Marée basse à 15h30. Je pars nickel mais après 500 mètres en direction du large, le vent baisse rapidement. Je vais lutter une dizaine de minutes pour me rapprocher mais cela ne suffit pas. Pliage rapide, aile sur le foil et c’est parti pour 1/2 heure de natakite. Les galets de la plage sont bien utiles pour le séchage.

    Mardi 12 août :
    Une session magique comme je les aime pour rattraper l’échec de la veille. Térénez vers 15h, 9 à 12 nœuds en NO, temps ensoleillé. A marée basse, il faut un peu de nage tractée pour se dégager du fond puis louvoyer au travers des dériveurs de l’école qui partent. Après, on gagne toujours quelques nœuds pour filer dans la baie de Morlaix. A marée basse, les repères sont plus visibles et évidents. Parcours indicatif de l’après-midi :
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    Château du Taureau pris le lendemain lors d’une session bateau à voile. Pris deux maquereaux de belle taille à la traîne :
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    En revenant vers 17h30, j’aperçois un foilkiteur dans l’entrée du port. Je vais le perdre de vue et ne pas le revoir. Une chose est sûre, il n’est pas parti de Térénez, mais d’où il vient ? Autre observation, je repère le trait de la côte est de la baie, notamment l’entrée de la plage de Saint-Samson qui peut constituer un autre départ : il y a quand même pas mal de rochers affleurants qui ne sont pas toujours visibles à marée haute. Avec une remontante au 3/4, ils commencent à être recouverts.

    Vendredi 15 août : depuis 3 jours, fortes chaleurs sur le continent, en Finistère, on ne sent que partiellement la masse d’air chaud mais le ciel est laiteux (poussières de cendres des feux du sud de l’Europe?) et l'air n'est pas frais comme d'habitude. Depuis ce matin, c’est vent de NE, je vais quand même jeter un œil à vélo à la plage de Saint-Jean, en ne prenant que le surf et la Neo North 9m². Les deux comparses en 12m² sont déjà là, 9 à 10 nœuds sur le bord.
    Départ à 15h, finalement, je suis bien toilé, bonnes sensations, deux allers-retours à Primel, pour aller chercher les vagues au large de la plage. Puis je dépasse la série de rochers au large de Primel, il y a une sacré houle. Retour au large de Saint-Jean, le vent a baissé et basculé en E, je lutte quelques minutes mais l’aile tombe à l’eau. J’arrive presque à redécoller mais ça se finit en natakite d’une bonne demi-heure, un 4ème kitesurfeur se retrouve dans la même situation que moi mais tarde à plier ses lignes et à revenir vers son aile. Retour vers 17h, ça été un peu long avec la descendante.

    Samedi 16 août : toujours en vent d’est, repérage à midi à Saint-Jean (marée haute), ça rentre mais c’est léger. Vélo + surf + Neo, vers 15h mais c’est trop instable, l’aile décroche. Je me décide enfin à remonter la pente pour rejoindre Plougasnou puis filer sur Primel, qui est le spot du coin en E. Dans la descente, j’aperçois les deux 12m² (F-One) qui tracent l’anse :
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    A partir de 17h, je vais pouvoir faire une session d’une heure avant que le vent baisse. Ciel dégagée et jolie lumière mais je me suis foiré avec le programme de mon APN :
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    Dimanche 17 août : c’est la der, toujours en vent d’E, je retourne à Primel, directement. Les 4 kilomètres à vélo sont vite avalés, je passe à la vigie pour demander l’autorisation de partir. La jeune fille en charge de la surveillance me claque la bise pensant me reconnaître, et je négocie de partir tout à droite de la plage et pas dans le chenal qui est gauche et qui ouvre sur les rochers de Primel : avec la marée descendante, c’est pas top. Donc 12 à 15 nœuds d’E, surf et Kitech9m² pour une session bien toilée. Superbe combinaison, ça tire bien et je trace de jolies vagues, côté droit, Roc’h Louët. Et un remous impressionnant quand je passe au vent de Roc’h Goalen qui reçoit directement la houle du jour. Les deux F-One arrivent plus tardivement, je pense qu’ils connaissent bien le coin car je les vois partir en direction de Saint-Jean, avec cette orientation c’est direct. Au bout d’1h30 je reviens pour une pause, je sors les jumelles et l’apparition d’un wingfoileur me confirme ce que je croyais avoir aperçu sur l"eau. Le gars, il tire des bords au large, derrières les Chaises de Primel, c’est osé avec une orientation de vent comme aujourd’hui. Puis, il disparaît en direction du Diben (la pointe à l’ouest), c’est certainement son point de départ. Deuxième session plus ludique, avec du monde sur l'eau, 2 windsurfers, 2 wingfoileurs et 3 kiteurs, entre pointes de vitesse et vagues dans l’anse.

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    Fin de session vers 17h30, le dernier dans l’eau, le vent a un peu baissé mais le caisson se joue du vent plus léger. Je prends le temps de ranger mes affaires et de charger la charrette, joli retour avec un D+ de 65m, l’hélico des gendarmes tourne au-dessus de l’anse, j’espère qu’il ne recherche pas le wingfoileur du large.

    Locquirec était un bon plan en vent d’E. C’est un peu plus loin (10 bornes à vol d’oiseau), j'ai déjà pratiqué la plage du Moulin de la Rive qui est celle des surfeurs et celle des Sables Blancs, j’y vais rarement mais ça marche bien en vent d’est apparemment. A penser pour la prochaine fois :
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    Vidéo de mon beau-père, ce jour, depuis la pointe du Château et qui montre cette anse parcourue par les kiteurs, avec la plage du camping comme point de départ.
    [video]

    Coucher de soleil sur la pointe de Primel :
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    Compte rendu des sorties

  • Vélokite au Danemark - été 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Merci,

    Non, je n'ai pas vu de buggy, juste un club de chars à voile (sans client) sur le tronçon de plage vers Løkken.
    D'après Jean-Manu, c'est sur l'île de Romo que se concentre ce genre de pratique.
    Pour aller à cet endroit, il aurait fallu qu'on parte du début de la V1, à la frontière, à Tønder.

    Compte rendu des sorties

  • Vélokite au Danemark - été 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Pour conclure ce CR-fleuve :

    Le Danemark est indéniablement le top pour rouler à vélo, avec une mention spéciale pour la V1 et un coup de coeur pour la partie nord à partir de Blokhus. Au final, 1000 bornes sur 17 étapes, soit une moyenne de 58 km par jour, avec un minima à 20 et un maxima à 92 kilomètres et aucune crevaison ni problème mécanique à proprement parler. Pour la variété, nous avons roulé sur tout type de terrain, le plus souvent en site propre ou routes secondaires voire chemins vicinaux, pistes forestières ou encore vrais chemins au sens traditionnel. En ville (moyenne ou grande) c'est très sécurisant, il y a clairement une infrastructure vélo qui est pensée pour la pratique (de loisirs ou de déplacements quotidiens). Nous avons croisé de nombreux cyclotouristes mais pas sur la totalité de notre parcours. Beaucoup sont passés à la mode du gravel avec paquetage léger, notamment les jeunes, les allemands restent en sacoches traditionnelles. Les cyclistes sportifs se rencontrent plutôt vers les grandes agglomérations.
    La mono-roue conseillée et prêtée par Alexis fût le bon choix, malgré la longueur de l'attelage et mes deux sacoches à l'avant équilibrent bien l'ensemble. Aucun problème de sécurité sur la route et concernant le matériel, nos vélos ont rarement été attachés, même avec le paquetage.

    Pour l'hébergement, la solution shelter est vraiment top et économique. On a utilisé une application (cf. source) pour les trouver. Certains se réservent, la plupart non. Et ceux qui sont isolés sont évidemment les plus intéressants en termes de fréquentation. Eau et toilettes à disposition ainsi que le barbecue, parfois une douche. En fonction de nos étapes prédéfinies et que l'on a respectées à la lettre, on est allé dans les campings (X10) pour 11 nuitées (dont 2 à Copenhague) et pour un prix moyen de 40 euros (la formule la plus économique : deux personnes avec une tente, sans voiture ni électricité), le moins cher était le camping 2.0 (21 euros) et le plus cher celui de la capitale bien sûr (48 euros). En général, ils sont très bien équipées, avec une salle commune et une cuisine (frigo, plaques de cuisson ou gaz, fours et parfois des ustensiles). Nombreuses caravanes dans les campings, les tentes sont souvent reléguées dans un espace à part mais ce n'est pas plus mal.
    Le pays est le royaume du van et du camping-car, certains étant hors de proportion. Beaucoup de possibilités pour se parquer et de zones aménagées pour ce type de véhicule. Ce sont les allemands qui viennent en masse, leur littoral étant saturé.
    Finalement, avec deux nuits d'hôtel (arrivée en Allemagne + Malmö), le budget hébergement a été de 590 euros (19%).

    Côté sociologique, sans surprise, le Danemark est le paradis des enfants. Tout le tourisme national-local tourne autour d'eux, tout est fait pour accueillir les familles. Cela donne souvent une image un peu désuète, du style mini-golf (très populaire) ou attractions dans les lieux touristiques voire skateparks un peu partout. En revanche, le danois aime les grosses bagnoles (pas mal sont électriques) et les chiens, il y en a partout. Et comme la population a les moyens, les chiens sont de race. Mais comme en Suisse, on passe derrière l'animal qui fait ses besoins. Je préfère ça mais le phénomène du chien de compagnie me questionne pas mal. On a fait quelques rencontres sympa, quelques personnes curieuses mais le danois ne vient pas facilement au contact (excusez les généralités).

    Côté alimentaire, on trouve à manger dans toutes les bourgades même petites, souvent un petit supermarché avec horaires étendus (7h - 20h). Et beaucoup de trucs à emporter, des petits stands de fruits et de légumes, des patates en vrac à tous les coins de rue et les boulangeries sont pas mal, quand on les trouve. Ce qui est très bon, ce sont les fish'n chips et autres poissonneries qui préparent des sandwichs en lien avec les produits locaux. Finalement, l'alimentaire a représenté plus de 37% de notre budget (1100 euros) avec un prix moyen de 28 euros par jour et par personne. En mode nomade, on fait des courses plus fréquemment, on n'a pas les moyens de stocker.

    Le transport a représenté le plus gros du budget (44%) dont 270 euros pour la bagnole (en comptant en plus l'essence et le péage pour rallier la Bretagne après le séjour danois), gonflé par nos bourdes avec le ferry. Le train (surtout pour la partie allemande) est assez économique (billet vélo à la journée très bon marché). Il y a de la place généralement pour les vélos mais les quais ne sont pas toujours adaptés en hauteur. Pour les trains ICE longue distance que nous n'avons pas pris, c'est plus cher et il faut réserver bien à l'avance. On est resté sur le réseau régional, moins cher mais plus long.

    Et le kite dans tout ça ?
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    (en vert notre point de départ, et les endroits kités - plus ou moins - en jaune)

    Le Danemark possède un nombre énorme de spots (voir la référence à Let's kite). J'ai dû composer avec notre itinéraire vélo, bien sûr, donc la pratique n'a été possible qu'à la demi-journée, en fonction des conditions rencontrées sur place. La Baltique sud (Copenhague et Malmö) reste aléatoire selon moi, le vent étant conditionné aux épisodes météos spécifiques. Le meilleur plan reste la côte ouest, entre mer du Nord pour le vent marin et fjord lors des périodes avec vent de terre. Quant au nord de la côte ouest, cela représente pour moi le meilleur de la pratique : vent, vagues et grands espaces. Avec un van, c'est facile d'aller d'un spot à un autre en fonction des conditions, d'autant plus que le pays n'est pas très grand à l'échelle du moteur thermique ou électrique (si l'on reste dans le Jutland par exemple). Je ne regrette donc pas de m'être chargé du matériel de kite mais j'aurais facilement fait une croix sur une partie de la V2 pour passer plus de temps sur l'eau dans les moments propices.
    Pour le matériel embarqué, la Wave 4,5 n'a pas servi, ainsi que la veste d'impact qui a fait office de coussin. Même chose pour les chaussons, le lycra, le bonnet, les conditions de navigation n'étaient pas froides. Le surf a été le bon choix mais prendre un foil est un bon plan pour l'avenir. De nombreux spots sont flats, donc bon plan aussi pour la pratique TT freestyle.

    Bref, un magnifique périple, avec de bons moments de "hygge", surtout avec l'itinérance à vélo, dans des paysages qui nous ont enchantés.

    Sources et remerciements :

    • Le Routard 2021-22 Danemark Suède, et pour la préparation sans faille d'Hélène sans laquelle ce projet n'aurait pas existé.
    • extraits du Kite & windsurfing guide Europe, merci à toi David pour la mise à disposition de la bible.
    • Jean-Manu, pour l'échange et les informations précieuses au sujet de son séjour danois kite + van en 2023, trop pluvieux à son goût...
    • https://ruter.dk/ (The official website for the national bicycle routes in Denmark).
    • l'appli shelter (Peter.Gjoel) pour la localisation des abris, dispo sur Google Play.
    • cartographie : https://fr-lu.topographic-map.com/map-d5ltf/Danemark/
    • le site Let's Kite pour la cartographie des spots et les prévisions, renforcées par l'ajout de stations météos locales (https://letskite.ch/fr/blog/25/des-nouvelles-stations-meteo-pour-le-danemark).
    • l'application polarsteps pour tracer notre périple (https://www.polarsteps.com/NicolasRoro/19386612-danemark-a-velo-kul?s=fa41af4b-0285-4bcf-8ab1-48fcef533378).
    • Alexis pour le prêt de la charette mono-roue et du sac, objets désormais indispensables pour le kite itinérant...
    • Et pour finir, le seul troll que l'on ait croisé (https://www.opdagdanmark.dk/en/trolde-kort-danmark/) :

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    Wonderland !

    Compte rendu des sorties

  • Vélokite au Danemark - été 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    La veille, au retour de la pointe de Grenen, j'avais bien repéré une anse au niveau de l'entrée de la péninsule pour une session du matin. En effet, avec ce vent d'ouest, les spots de Skagen sont off voire side off.
    La zone envisagée, dans l'axe du phare :
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    Mais le matin, dimanche 27 juillet, je ne suis plus sûr de mon plan, il faut que je rallie la zone depuis le camping (3 kilomètres) pour envisager la session et j'anticipe bien malgré moi le retour vent de face sur la lande jusqu'à Hulsig, le début de la V5, le long de la Baltique. On plie le camp, petit tour au port pour admirer les gros chalutiers de pêche et roule :
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    Après les 15 kilomètres retour de la V1, on bifurque en direction du sud-ouest. Bizarre cette V5, elle nous fait éviter cette grande ville portuaire de Frederikshavn. Résultat, on serpente autour. Puis des longues lignes droites de zones résidentielles défilent, c'est propret mais lassant. La Baltique est bien visible, tout est plat, sans dune. Finalement, 85 kilomètres d'un dur labeur mais on est récompensé : douche au port, barbecue et ambiance calme au shelter d'Asaa Havn (le port) :
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    Vent off mais il aurait possible de sortir une voile dans la zone contigüe au shelter où j'aperçois quelques bancs de sable. Tant pis. Le port au matin :
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    Et répa du hauban du porte-bagage arrière d'Hélène que j'ai vu cassé en roulant derrière elle. Il fallait juste trouver la bonne pièce par terre, un peu de fil de fer que j'avais emporté et mettre en pratique un serrage au tournevis. Le Zefal alu âgé de 25 ans tiendra bien encore :
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    Lundi 28 juillet :
    Fin de matinée, on arrive à l'embarcadère de Hals pour traverser la rivière Langerak qui traverse Aalborg plus à l'ouest et il faut toujours se battre avec ce vent d'ouest que l'on prend en latéral :
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    Les conditions n'aidant pas (il fait pourtant un soleil magnifique), on s'énerve contre celui qui a pondu ce tracé. A partir de Dokkedak, la voie quitte le littoral et bifurque plein ouest (avec le vent en pleine face). On traverse le Lille Vildmose – « la petite tourbière sauvage » (plus vaste zone protégé du pays) puis on monte sur un grand plateau calcaire avec lignes bien droites (les voitures nous le font comprendre), pas d'arbres et des champs de blé à perte de vue. Et le fléchage est pourri. Malgré tout, nous croisons de beaux bâtiments :
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    Heureusement, à partir de Bælum, on retrouve un cheminement plus tranquille et des portions moins uniformes, apparemment une ancienne voie de chemin de fer au vu de la levée de terre. Bon, le camping local à Hadsund ne nous plaît pas vraiment : vide, sans accueil, pas super propre. Le temps de recharger l'électronique dans une borne hyper-moderne, on passe notre chemin. Il nous reste 23 kilomètres, on peut les faire, pour passer du fjord Mariager au fjord Randers, d'autant plus que le vent est désormais dans la bonne direction, c'est à dire dans notre dos. Chouette itinéraire, vallonné entre champs de blé et petites forêts. Et un peu de relief.... on a l'impression de franchir une montagne (60 mètres d'altitude). Et on arrive à Udbyhøj, après 91 kilomètres, ça valait au change de pousser un peu plus, le camping est petit et sympa et on se retrouve juste avant le Randers fjord. Seul problème, pas un commerce (on a fuit Hadsund sans penser faire les courses) et le seul resto sur le port est fermé. Alors, on fait avec les restes et une boîte de Belle-Iloise. Et bières fraîches du camping :
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    Mardi 29 juillet :
    Départ du camping à 9h50 pour prendre le petit bac à câble qui traverse le fjord Randers :
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    Puis les 30 kilomètres sont passés à la vitesse de l'éclair, avec le vent toujours bien fort dans le dos. Et, cette V5 qui serpente à l'intérieur des terres plutôt que le long de la Baltique, vraiment bizarre... mais on a un peu de relief :
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    Quelques courses à Fjellerup Strand et je trouve un danois sympa pour quelques dcl d'essence afin de nettoyer les chaînes bien sales, après le sable et le terrain non goudronné de la V1. La V5, c'est majoritairement de la route et des voies goudronnées en site propre.
    L'objectif était de filer le plus vite possible au sud afin de trouver une orientation propice pour le kite. Bingo ! On s'installe au camping, on mange et à l'eau, à deux pas :
    [video]

    Pas énorme largeur de sable pour déplier la 9m2, 15 à 20 noeuds ouest donc vent side légèrement on :
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    Eau arrivant au bassin jusqu'à une centaine de mètres, il y a des vagues pas grosses qui se forment sur les bancs de sable, c'est sympa :
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    Première session bien toilé, break puis deuxième session où le vent a un peu faibli, c'est plus facile car en début d'après-midi, le vent était quand même irrégulier. J'arrête vers 17h30, je suis cuit. Vu une autre voile un peu à l'ouest, en direction de la zone militaire. Position bizarre due au harnais d'escalade :

    Vue en direction de l'est :
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    Apéro bleu, en hommage au ciel et à la Baltique :
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    Et repas préparé à la gargotte installée à la sortie du camping (on oubliera hélas les restes le lendemain dans le frigo du camping) afin de clore cette belle journée. En dessert, mûres XXL danoises mais les myrtilles restent meilleures :
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    Mercredi 30 juillet :
    Départ vers 9h du camping, on fait de nouveau une entorse à la V5 pour suivre la Baltique sur 8 kilomètres :
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    Habitat traditionnel (j'aime les toits de chaume) :
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    Puis, on monte pour traverser une vaste zone agricole. Aucun intérêt si ce n'est pour voir des moissonneuses-batteuse en action, des petits hameaux où le silence n'est pas perturbé par les robots-tondeuses, un hélico dernier cri (gestion des cultures ?) et où flotte un parfum de lisier :
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    A Grenaa, on dégote sur le port une sandwicherie-poissonnerie très bon marché, dans le top 3 de nos piques-niques :
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    Les poissons à la vente, juste pour se faire une idée des prix :
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    L'après-midi, on a lutté contre ce vent de SSE, surtout sur les hauteurs de ce parcours pas vraiment intéressant mais ponctué de petits villages dans les creux, quelques belles traversées de forêts et enfin des virolos. Après avoir croisé une moissonneuse-batteuse en flammes puis les pompiers, on fait un crochet par Dråby Strand où il n'y a qu'un camping mais possibilité de kite. Petite descente vers le littoral :
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    Je sors la PU12m2 mais le vent tombe à 6 noeuds, trop juste :
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    Il y a de gros nuages au large qui bloquent le vent du jour, dommage ce ponton m'intéressait :
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    Pause salutaire pour Hélène (elle peste sur cette V5), je remballe et on passe dans la baie d'Ebeltoft.
    L'église locale, massive :
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    On nous refuse au camping d'Ebeltof car on souhaite payer le lendemain cause crédit sur la carte. Pas grave, à la place d'un camping 4 étoiles qui coûte un bras, on improvise un plan shelter. On se sépare, Hélène pour les courses et moi je file sur le shelter repéré de l'autre côté de la baie. Il crachine, le shelter est à proximité du rivage mais il y a du monde, le feu enfume la zone, peu de place, bref je ne suis pas convaincu. Dommage, un joli spot pour le kite. Plan C, trouver un shelter un peu à l'intérieur des terres. Hélène me rejoint et au bout de 4 kilomètres, on trouve le Graal, 3 shelters inoccupés et une grande maison scout :
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    C'est la place recherchée, de quoi s'étaler, tranquille et à l'abri. On va dormir en haut et on fait un petit feu pour se réchauffer, il fait plus frais, on est à 90 mètres d'altitude...

    80 kilomètres au compteur, environ 560 mètres de D+ et j'ai vu un kite dans la baie d'Ebeltoft, au loin. Certainement un foil.

    Jeudi 31 juillet :
    Quelques gouttes au départ (9h15) mais le temps est très changeant, on se fait une belle descente vers Kalø Vig. Mer d'huile dans la baie à Følle Strand, pas de vent. Pas de dernière session kite sur ce littoral :
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    On réussit à éviter quelques averses, la piste est gorgée de limaces mais on arrive sain et sauf à Aarhus :
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    Traversée de la ville puis long détour pour atteindre le terminal ferry :
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    14h30, c'est parti pour une traversée de 70 kilomètres nous faisant quitter le Jutland pour le Sjælland :
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    A 16h, on débarque à Odde puis suivront 35 kilomètres, à longer cet isthme ouest du Sjælland, relief vallonné qui emmène d'une rive à l'autre de l'Isefjorden. On attaque donc la V2 "Fjordstien" :
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    Il nous reste un petit ferry pour traverser l'Isefjord. Objectif, le camping de l'autre côté, à Hundested.
    83 kilomètres et 412 mètres de D+ pour la journée, avec 2h cumulée de ferry. :
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    Petit tour en soirée pour viser le spot local, pas de vent prévu, ni demain matin :
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    L'objectif du vendredi 1er août, c'est de rallier København. Petite rencontre du matin :
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    On prend à proximité un petit ferry à Sølager pour traverser le fjord De Roskilde :
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    Joli parcours en forêt royale, avec des arbres énormes, mais parcours paumatoire car aucun balisage de la V2 durant 15 kilomètres :
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    Vers Buresø, entre deux lacs, la V2 devient technique : humide et tournante, en single, végétation à gogo, configuration plutôt VTT, assez touchy avec les sacoches et la remorque. . On réussit de nouveau à éviter les averses. Arrivée au camping en banlieue de Copenhague, avec 70 kilomètres et 381 mètres de D+ et une deuxième répa avec une sardine récupérée sur site :
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    La journée du samedi 2 août va être consacrée à la visite de la capitale. On l'aborde par le sud (Sydhavn), ce qui permet d'admirer l'architecture moderne qui se transpose dans cette immense zone dédiée par le passé au commerce maritime :
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    Activité du week-end, bien ludique :
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    Dans le port de Christianshavn, un revêtement sur lequel on n'avait pas encore roulé :
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    Suite logique, on visite le quartier (et la communauté) de Christiania. Skatepark du quartier autonome :
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    Le bowl à l'intérieur :

    Déambulation entre échoppes et arrières plus résidentiels, de la cabane faite de bric et de broc, à la petite maison plus moderne. Passage au magasin "Brico-dépôt" local 100% recyclage & récup :
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    Avant l'arrivée du mauvais temps, on file vers le quartier Reffen, avec quelques intéressants exemples d'habitat-récup.
    Maisons-containers flottantes :
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    Bateau-yourte-sauna du captain Cook :
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    Grosse pluie, on va chercher un plat du monde au Reffen Street Food puis on se réfugie dans la salle commune. Ambiance familiale mais ça picole sec en ce jour de week-end pluvieux :
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    Lui, il est équipé :
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    Le contemporain reprend les codes du traditionnel :
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    Après la pluie, beaucoup d'activité sur les canaux, en bateau ou en barge, moyen pratique de concilier déplacement et pratique festive :
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    Finalement 45 kilomètres pour cette visite à la journée de Copenhague, ville qui ne se visite qu'à vélo... ou en bateau. La ville est étendue, plutôt basse et elle comporte un nombre considérable de quais, de docks et d'entrepôts. Et quelle architecture ! Du traditionnel très bien refait avec du moderne s'alliant parfaitement avec la configuration de la ville. Vraiment un grand plaisir de découvrir cette capitale à deux roues, le réseau cyclable facilitant considérablement la déambulation.

    Dimanche 3 août s'ouvre sur un temps exécrable. La pluie nous a épargné cette nuit et ce matin mais là, ça reprend sévère, avec un fort vent. J'ai toujours l'espoir d'une dernière session kite à Brøndby Strand. On prépare les affaires dans la salle commune du camping et on patiente pour plier la tente. Las, ce n'est qu'en fin de matinée qu'on vise une fenêtre sur l'animation satellite météo. On file vers le centre, repas au chaud au marché couvert de Torvehallerne puis passage dans le quartier de Nørrebro où j'en profite pour faire sécher la tente :
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    En milieu d'après-midi, on rejoint la gare centrale pour le train qui nous permettra de rallier Malmø C par la traversée de l'Øresund (15 kilomètres) :
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    Les policiers qui sont montés dans le train à l'arrivée du territoire suédois ont tiqué sur le dépassement de validité de ma carte d'identité. Comment leur expliquer que l'administration française a prorogé la durée de 5 ans et que ma carte est censément valide ? Finalement ça passe.
    Il nous reste 6 kilomètres pour atteindre l'embarquement du ferry, en traversant une zone industrielle immense pas loin du centre à vol d'oiseau. A 19h15, on se présente au check-in et on nous refuse. Gros moment de flottement, le billet a été pris dans le sens contraire ! Premier gros souci du voyage. Demi-tour pour la gare, pour un plan B en train. Difficile d'obtenir des infos. Finalement, on se décide pour une nuit à l'hôtel et un report de 24h via le ferry.

    Lundi 4 août, on profite du retour d'un temps clément pour visiter la ville et ses abords.
    Belle zone pour le moutainboard entre le centre (et la tour de logements Turning Torso) et l'Øresund :
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    Je jette mon dévolu sur Ribersborgsstranden :
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    La carte :
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    Dans la matinée, le vent a baissé sous 8 noeuds et il est passé légèrement off. Dans l'après-midi, 6 à 8 noeuds, j'ai réussi à faire le tour du ponton-resto-bain de soleil naturiste, pas plus. Ambiance sympa de fin de week-end entre cours de salsa ou yoga sur musique métal (suédois).
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    Retour à l'embarquement ferry et nouvelle mauvaise surprise : ma carte d'identité n'a pas été acceptée. J'essaye de négocier, avec mon permis de conduire (!) ou encore l'archive numérique de mon passeport. Rien à faire. M***e, on est pourtant en Europe.....
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    Seul le retour en train sera possible. On revient donc à Malmø C, retour rapide au Danemark pour un voyage de nuit dès 3h du matin depuis Copenhaque puis changements à Fredericia - Esjberg (point de départ vélo) - Tønder (frontière) - Niebüll - Helmshorn - Hambourg - Hittfeld. Bref, beaucoup de changements de trains....... Et on en aura terminé le lendemain midi, mardi 5 août, de ce retour bien problématique.
    Encore une dernière surprise qui montre qu'il y a quelque chose comme le destin qui ne veut pas qu'on rentre : l'arrivée à Hamburg gare centrale est déviée à Hamburg Altona. On ne doit notre salut qu'à un voyageur allemand qui va nous guider dare dare dans le S-Bahn normalement interdit aux vélos. Et on prend les escalators, rien à foutre, en ce jour, la gare centrale est un foutoir sans nom. En prévision du retour, j'avais testé un vélo plus compact, avec le sac dans le dos et le surf en bandoulière, je deviens un cyclotouriste comme les autres :
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    Compte rendu des sorties

  • Vélokite au Danemark - été 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Hej,

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    Récit d'un parcours de voyage le long des côtes du Danemark, alliant le vélo comme moyen de déplacement et la pratique du kitesurf au gré des opportunités, sur une vingtaine de jours.

    L'idée de départ & préparation :

    L'idée de départ est celle d'Hélène, ma compagne, de repartir à vélo en mode cyclotourisme et elle avait des désirs de contrées scandinaves. Suède et Norvège, je connais déjà en mode routard et Interrail, ce ne sont pas des destinations faciles en termes de moustiques ou de reliefs.
    Le pays des trolls (https://www.opdagdanmark.dk/en/trolde-kort-danmark/) est donc devenu une évidence, c'est plat (voir la série danoise "Family Like Ours" sur l'avancée des eaux), il y a du vent et une longue côte. Je signe mais je ne peux imaginer ne pas kiter là-bas. Mais pour résoudre l'équation, il va falloir trouver la variable : c'est KUL, pour kite ultra léger. Bon, au final, pas tant ultra que ça car j'ai quand même envie d'avoir toutes les chances de mon côté. On va dire "assez léger" !

    Côté itinéraire, l'idée de départ est de rejoindre la frontière entre le Danemark et l'Allemagne en voiture. Puis de poser cette dernière et pédaler en longeant la côte ouest, arriver au nord du Jutland, redescendre la côte opposée jusqu'à Aarhus puis visiter la capitale. Donc Eurovélo 1 ("Atlantic Coast Route") puis la route 5 de l'East Coast.
    Finalement, le point-frontière est mal desservi par le train, on choisit donc de partir de la banlieue de Hambourg puis de rejoindre Esbjerg plus au nord.

    Côté matériel, pas question de me trimbaler un foil. J'opte donc pour un surf et j'ai profité des 10 ans de ma Matata pour la mettre en pré-retraite et partir sur une no-volum du même fabricant. Je prends le risque de partir avec une planche neuve (et assez chère) mais le critère poids a été déterminant, je suis à 4,8 kgs avec la housse :
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    Je fais simple avec une seule barre et mon harnais d'escalade qui me sert l'hiver, doublé avec des manilles textile faites maison pour ma sécu Wichard :
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    Trois voiles (5 kgs), que du caisson of course (12, 9 et 4,5).
    Avec la planche et une trousse de répa, je suis à 14,3 kgs pour le kite :
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    Et comment porter tout ça ? J'ai hésité à prendre ma charrette à plateau, très stable avec deux petites roues mais elle fait 8 kgs. Cela m'embête un peu pour le train. Finalement, Alexis me prête sa mono-roue, je gagne 50% du poids et de l'envergure....
    Essai d'attelage, mon vélo seul est à 15,5 kgs (il a bien 25 ans et il a déjà bien roulé sa bosse). Je rajoute normalement 2 grandes sacoches à l'avant (affaires perso) pour équilibrer la charge :
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    Sur la route, on va utiliser les shelters (une appli existe), nombreux au Danemark et économiques. On prend une tente au cas où mais on sera en mode camping. Sinon, bivouac interdit dans le pays et vie chère comme dans les pays scandinaves. Mais, à vélo sur la route, on peut plus facilement flairer les bons plans.

    Pour ma part, le gros de la préparation s'est porté sur les vélos (entretien complet, changement de pièces - mes shifters d'origine !, porte-sacoches avant et réglages ainsi que la préparation d'un kit répa.
    Reste à préparer le matériel de camping réduit au strict minimum, la tente et mon couchage sont déjà dans le grand sac rouge.

    Place au voyage......

    Départ en voiture de Haute-Savoie le vendredi 18 juillet pour 1040 kilomètres, direction Hittfeld, à une vingtaine de kilomètres au sud de Hambourg. C'est bien la première fois que nous roulons totalement sur autoroute sans péage (Suisse + Allemagne) : pas facile néanmoins le trajet en Allemagne, forte densité de circulation et travaux dont la gestion en termes de signalétique, circulation et sécurité ferait peur à nos professionnels. Nuit à l'hôtel puis, le lendemain, on laisse la voiture sur un P+R à proximité de la gare locale pour rallier la gare centrale de Hambourg. S'ensuit un trajet en plusieurs trains (X4) pour atteindre la frontière danoise à Tønder puis un charmant tortillard nous dépose, 74 kilomètres plus au nord, à Esbjerg. Pas possible de prendre le moindre ticket, l'appli nécessite d'avoir une adresse scandinave....
    Premier camping après un court tronçon de 8 kilomètres pour humer l'ambiance. Il fait beau et bon et il y a un vent de SE (de terre) qui va nous pousser les prochains jours.

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    Dimanche 20 juillet. Dans un premier temps, sur cette V1 qui fait 564 kilomètres au total, c'est très tranquille : petites routes goudronnées, linéaires, lorsque nous quittons la baie Ho pour traverser de grandes forêts (Aal Plantage) agrémentées d'installations militaires puis nous rejoignons le littoral à Vejers Strand : la dune littorale est suffisamment haute pour nous empêcher de voir la mer du Nord :
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    En milieu d'après-midi, on arrive au Ringkøbing Fjord, grande lagune d'une vingtaine de kilomètres de long et bordant la mer du Nord. L'orientation du vent fait que la navigation est possible à cet endroit (12 à 15 noeuds), j'avise un coin mais c'est un camping et on a choisi d'aller jusqu'à mi-distance du fjord :
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    Cela reste roulant, suivant le diamètre de la caillasse :
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    Quelques courts passages en sable lorsque la dune dégueule. Bon là, je cherche un appui pour mon attelage afin de prendre quelques photos :
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    A l'entrée de Hvide Sand, je me rassure en voyant des ailes en l'air :
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    C'est un centre mais dont l'accès est payant (55 DKK soit environ 7 euros). Les spots du coin sont bien décrits sur le site du centre (https://westwind.dk/pages/lokationer/hvide-sande-syd). Ce n'est pas dans ma nature de payer pour kiter et puis le vent a baissé, je passe mon tour et on décide de s'installer au shelter de la ville qui est dans un recoin du port sud. On arrive les premiers mais le problème des shelters accessibles et réservables (une minorité), ce que la règle du premier arrivé ne sert plus. On s'installe quand même et comme je suis pas loin au nord du spot repéré, je m'équipe rapidement et déploie mon aile sur place et prêt à partir, je sens le vent qui tombe, quelques gouttes de pluie, je vois les ailes au loin qui tombent. Tant pis pour cette première session.

    La carte topo des spots visés (le point le plus haut est la plage du shelter du soir). Il y a un autre spot officiel au nord du canal, évidemment sur la façade de la mer du Nord et vers la ville de Ringkøbing :
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    Lundi 21 juillet : bonne pluie au petit matin mais le ciel nous épargne pour le petit-déj et le pliage. On poursuit sur la bande de terre, on traverse Thorsminde, avec une première vue sur la mer du Nord, jusqu'à présent la dune littorale nous la cachait.
    Carte de la zone sur 100 kilomètres, du sud (à gauche) au nord (à droite) :
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    Le temps est resté couvert mais pas de pluie. Et pas assez de vent pour tester le spot sur place, dans le Nissum fordj. On prend un peu de la hauteur (45 mètres) pour voir enfin le littoral de près et cette côte qui a été protégée des assauts de la mer du Nord :
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    Superbe portion, entre les ponctuations des digues (sur un premier tronçon de 10 kilomètres) et des éoliennes au large.
    La falaise est tout de même attaquée, la V1 disparaîtra un jour :
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    Le phare de Bovbjerg, pas encore déplacé :
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    Toujours dans l'esprit de la série Le Prisonnier, nous découvrons à Harboøre un camping sans accueil humain, tout est géré via un terminal avec des codes d'accès. Une jolie étape ce jour, on commence les choses sérieuses, presque 90 bornes, sans le vent qui pousse et toujours les kilos à transporter. Dessert du soir, les énormes baies danoises, après avoir mangé un fish & chips dans le seul endroit ouvert : un centre sportif....
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    Mardi 22 juillet, vers 11 heures, on revient à l'abri de la dune littorale mais pas de la pluie.
    Ambiance "mon vélo, moi et ma ligne de conduite" :
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    On taille pour faire quelques courses pour le midi et prendre le petit ferry à Thyborøn :
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    Au débarquement, gros grain sur cette partie linéaire entre terre et mer, on est littéralement trempé. Puis le soleil revient timidement et on se retrouve en forêt sur terrain assez souple :
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    Espace plus dégagé, comme le ciel, on sèche progressivement sur le cheminement en revêtement type gore bien tassé :
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    Camping à Klitmøller, même si on a eu le temps de sécher. Enfin pas les chaussures... Heureusement, quelques rayons de soleil :
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    65 km au compteur aujourd'hui, la brosse à dents a servi de nouveau pour nettoyer la transmission (sable, débris végétaux et bouts de limaces). Plage à 2mn à vélo (plage des bunkers), je vais faire un repérage en soirée, 5 à 8 noeuds faiblissant. Je discute avec un kiteur zurichois qui a fait l'après-midi en foil. Vent d'ouest, très peu de marée, on verra demain :
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    La carte du coin, avec, d'ouest en est, trois spots référencés du "cold Hawaï" : plage des bunkers (proche du camping), plage du centre et plage de la dune :
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    Mercredi 23 juillet : déplacement d'un petit kilomètre à vélo pour chercher un vent "on". C'est la plage du centre de Klitmøller : un kite sur l'eau, une femme en surf strapless et 12m2, je m'empresse de la rejoindre :
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    Première session kitesurf au Danemark, enfin, 8 à 13 noeuds de NO en Pulsion 12m2 (voile orange) et baptême de la planche Gong Pie :
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    Vagues mieux formées (mais pas bien grandes quand même) vers 11h quand le vent forci. Eau pas froide, joli spot :
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    Après un petit break (j'aide à poser la Flysurfer 15m² de ce foilkiteur suédois, compétiteur d'après le sigle sur son foil et le soin presque maniaque quant au choix de la zone pour poser son aile), j'y retourne :
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    Avec vue sur le spot, pour les froides conditions (27 euros l'heure) :
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    Une petite vidéo de navigation :

    Je plie vers 11h30 pour lever le camp du camping (départ pour midi max.), après rinçage de rigueur au surf camp, très pratique. On redémarre à vélo vers 12h30 et ça y est, on a le vent partiellement de face. Longue ligne droite dans une lande avec la mention "courants forts" :
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    On rejoint Hanstholm, sorte de bout du monde et lieu avec deux particularités : la colline de la pointe à 64 mètres ayant accueilli moults bunkers (WW II) et autres infrastructures de télécommunications ainsi que l'orientation de la côte qui change :
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    On quitte la V1 pour se hisser sur la colline qui s'allonge vers l'est. On tombe par hasard sur un shelter dans une clairière mais il n'est que 15h et on ne voit pas le littoral :
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    Puis, belle route panoramique, avec la surprise de voir, dans une trouée vers Vigsø, une Moustache qui vole :

    On arrive rapidement dans un joli camping, très étendu sur le plateau. Bon, la vue des voiles de soaring m'a chauffé, je dévale la pente pour traverser la V1 et trouver une étendue sableuse pas très large, constituée de sable et d'une étrange roche blanche très abrasive. Apparemment, c'est un site majeur pour le soaring :
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    Bon, c'est pas tant le terrain rocheux qui me gêne mais un vent qui ne rentre pas bien. Cela me rappelle les falaises du sud du Portugal qui le freinaient. Hélas, pas de session kite aujourd'hui :
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    Jolie adaptation ridelle-terrasse sur Mercedes Atego :
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    Le lendemain, jeudi 24 juillet, on rejoint les mauvaises terres en contrebas, pour longer un littoral très sauvage, entre landes et forêts partiellement plantées :

    On triche un peu avec la V1 pour rejoindre la série de strands au bord de l'eau.
    Thorupstrand, magnifique :
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    Un fish'n chips, très bon. Il y avait foule de locaux, on avait loupé celui d'Hanstholm et ça faisait envie, non ?
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    Plus loin, dans l'après-midi, Slettestrand, avec un chouette petit musée directement sur site qui explique la tradition de la pêche, la construction des bateaux et le système de mise à l'eau (et de sortie) de ceux-ci dans une côte sans port :
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    De la place mais vent trop faible pour sortir une voile :
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    Finalement, grosse étape aujourd'hui (86 km) avec du relief et des terrains moins roulants : la mono-roue d'Alexis se débrouille très bien. Itinéraire sans voiture, pas de ville et les traversées de forêts sont bienvenues : ça coupe du vent quand même présent et ça fait un peu de fraîcheur. Nous arrivons à la plage de Blokhus en fin de journée : étrange occupation de l'espace, où les plagistes bronzent au cul des bagnoles, voire pour certains dans le coffre...
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    Camping à l'entrée de cette station balnéaire assez importante, repas-bière pris au festival musical local dans le centre. Je vise les prévisions, ça peut le faire demain.

    Vendredi 25 juillet, départ équipé, 10 heures à l'eau :
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    Deuxième session de kite, plage vide, vent pas si fort (8 à 12 noeuds max), je sors la Kitech 9m2 histoire d'être plus à l'aise sur les vagues (plusieurs trains, longues mais vagues cassant rapidement) :
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    Joli shorebreak, conditions de navigation plus difficiles car je suis un peu sous-toilé pour gagner au vent. Et le surf qui s'avère très léger et qui file parfois trop vite. Enfin, c'est un peu le chantier, j'ai du mal à trouver de bons appuis :
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    Pause rapide :
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    Etat des lieux :

    Fin de session vers 11h30 pour un petit rinçage et le pliage du camp. On repart en direction de Klithuse. La V1 serpente dans l'arrière-zone de la dune, de petits chemins permettent de rejoindre les résidences d'été accessibles par des pistes :
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    Utilité de la mono-roue :
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    Un bunker et une maison d'été (de rêve) surplombant le littoral depuis Blokhus :

    On rejoint la mer au Strand Grønhøj. Ce futur tronçon nous interrogeait en termes de roulabilité. Finalement, c'est une route officielle sur la plage. Je teste, c'est plutôt dur, ça joue, on se lance pour 6 kilomètres de rêve. Le panneau blanc indique le conseil suivant : "Il est recommandé de ne pas conduire plus près de l'eau que 20 mètres".
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    Avec le vent dans le dos, dans une incroyable ambiance :
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    Sortie à Løkken pour la pause repas, petite ville pittoresque. Il y a toujours moyen de trouver des trucs sur la route :
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    Et des endroits et des copains pour se protéger :
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    Pour nous, c'est soirée shelter-grillade, pas loin de Nørre Tornby, après une petite journée vélo cause session kite (55 km) :
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    Samedi 26 juillet, lever tranquille et pliage du camp rapide et à 15mn du shelter, j'ai juste le temps de me chauffer les cuissots pour une session velue mais magnifique sur le strand :
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    Plage plus que vide, je pars un peu avant (9h30) que les sauveteurs s'installent :
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    16 à 20 noeuds de SO, de grosses vagues partout, en vent side légèrement on, cela risque d'être intéressant et en 9m2, cela risque d'être bien toilé :
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    Un deuxième shorebreak plus au large, et le bord rentrant est un régal :
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    Baigneurs locaux en peignoir :
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    En bord rentrant, je vois une tête dans le flat entre deux vagues. Un baigneur ? Non, elle est sombre. Je vais vite et le temps de penser à une bouée (bizarre ?), je distingue enfin la tête d'un phoque qui plonge devant moi, à une dizaine de mètres. Sur site, un autre kiteur (plus gros que moi!) en twintip et 10m2 est arrivé en milieu de session :
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    Fin de session à 11h (ce fût court, physique mais magique), douche et rangement à l'abri de la zone camping car.
    On poursuit vers Hirtshals et ce vent qui pousse :
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    Lumière terrible sur ce port qui fait la liaison avec la Norvège :
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    Toujours un bon swell, on mange au port (fish'n chips bien sûr) :
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    L'hôtel le plus moche du monde (en version LEGO®) surplombe un panorama de fou :
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    A Uggerby Å, on se faufile dans une zone humide et on tombe sur un spot incroyable, sauvage, avec une belle rivière qui se jette dans la mer du Nord. Et une plage à se damner :
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    Un shelter est pas loin de cette ferme-moulin :
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    Mais le plan, c'est d'arriver à Skagen. C'est la fin de la V1, 62 kilomètres d'un superbe tronçon, magnifié par un soleil radieux et, double jackpot, par un vent bien puissant dans le dos.
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    Coucher de soleil à 21h40 depuis Grenen :
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    Le bout du bout, entre mer du Nord et Baltique :
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    Compte rendu des sorties

  • Le Vengeron (CH) - lundi 16 juin 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Hello,
    @niko73
    Si si j'ai bien envie d'essayer le lac du Bourget. D'ailleurs c'est un de nos projets avec Alexis.
    Avec le déplacement, je préfère la solution covoiturage ou prendre le train via Annecy.
    Peut-être vendredi si la bise se maintient (c'est le cas sur le Léman).
    Le spot, c'est la plage du Lido, je présume ? Ou plutôt Les Cochets (cap des Séselets), plus au sud ?

    Compte rendu des sorties

  • Le Vengeron (CH) - lundi 16 juin 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    David ne travaille pas les lundis, comme moi. Et comme une belle bise est annoncée en ce début de semaine, je fais signe la veille à mon comparse.

    Vers 10h15 sur site, mon anémo m'indique à peine 15 noeuds. Les pâquerettes de mai ont laissé la place au trèfle :
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    On voit quelques vagues qui tapent sur la digue, on part tous les deux en TT et 9m². Ma dernière vraie sortie sur ce type de support date de la mi-mai 2019, sur ce même spot. Ouah, c'est tout petit ce machin (130), et le temps de bien enfiler mes pieds dans les straps, il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer. Le premier bord est vicieux, en NE, j'ai l'impression de descendre dans la rade de Genève (interdite) et tout un tas de souvenirs de navigation remontent : à lutter pour ne pas perdre au vent, à choisir la propriété privée la plus accueillante pour atterrir, à jouer les funambules pour rejoindre la route.....

    Il n'y a pas foule en cette deuxième partie de matinée, on est rejoint par un quatrième kiteur.
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    Quelques sauts pour comprendre le timing de la Kitech, mais bon, le TT ça va un moment (et puis ça fatigue).
    Pause vers midi et on repart en foil vers 13h30. Je n'étais pas sûr d'avoir plus de 15 noeuds (malgré le fait que c'est toujours plus fort au large), j'abandonne le projet de sortir avec la Wave 4,5. Dommage. On repart avec les mêmes voiles mais cette fois caisson trimé à fond pour moi.
    On remonte jusqu'à Hermance, petit tour pour zyeuter la plage, il n'y a personne. quel gâchis de ne plus pouvoir naviguer sur ce spot. Notamment la zone de flat sous le vent de la pointe. Et l'eau y est bien froide à cause du ruisseau frontalier. En revanche, côté rive droite, la température de l'eau est remontée à 21°, après l'"upwelling" de la Pentecôte (cause fort vent de SO, Cf. https://www.tdg.ch/le-leman-chute-de-19-a-11-degres-en-quelques-jours-a-geneve-386219726611).

    Malgré mon surtoilage, le retour se passe plutôt bien sauf une fois où mon surf en foil dans les vagues a été trop ambitieux : détente de lignes, la Kitech qui se tourne dans l'eau vers l'extrados et l'angoisse de la papillote... Finalement, 5 minutes d'un bain d'eau douce (pour laver le sel de Beauduc) et ça repart. Retour vers 15h15 en passant par Versoix qui était le spot avec le plus de pratiquants (4-5 voiles).

    David nettoie le lac (il y a toujours des merdouilles après les journées de grand vent) en mode "jamais sans ma bouée" :
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    Le relevé du jour :
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    Pas au mieux de ma forme mais un bien chouette lac pour cette journée.

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  • Beauduc (13) - 6 jours fin mai 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour

    Pas facile de reprendre le fil de cette presque-semaine tellement la dimension-temps change fondamentalement là-bas, sur ce bout de terre.
    Descente jeudi en fin de journée, avec Alexis & Céline, sous une bonne pluie au départ de la Haute-Savoie. Et comme d'habitude, on reprend le soleil couchant au nord de Valence. De nuit, on a du mal à apprécier la piste, le nez collé aux trous qui surgissent ici et là. On pose le camp vers 1h sous un fort vent de nord, beaucoup de caravanes cette année mais il y a la place.

    Vendredi, on part en session assez tard, le temps de s'organiser et d'installer nos pénates. Le premier jour, le plaisir d'être pieds nus est tel que je ne mets pas les chaussons. La plage est vierge, dégagée mais sous une croûte pas encore sèche des dernières pluies : ça pique la plante des pieds à chaque enfoncement. En rajoutant un Mistral à plus de 20 noeuds, la marche est une torture avant de se dire que c'est déjà un échauffement en soi et qu'on n'est pas venu pour acheter du terrain :

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    Belles vagues par ce vent, journée en North Rebel 7m² et Matata, en deux sessions.
    Alexis en Peak 4m² et TT :
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    Quand on revient vers 18h, David vient d'arriver et file à l'eau pour se "débarrasser" de son trajet. Il a ramené un de ses foils pour l'initiation d'Alexis, que l'on va monter le lendemain.

    Samedi, mêmes conditions que la veille, le vent baisse généralement en début d'après-midi. Petit tour en Matata et Kitech9m² à la pointe de Beauduc, il n'y a vraiment pas grand monde malgré les belles conditions météo.
    Soirée barbecue, David prépare une de ses spécialités :
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    Ambiance lunaire en soirée, toujours du vent mais on doit sortir la méduse :
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    Dimanche, on touche encore du nord le matin puis la bascule prévue vers 12h30-13h advient. Enfin, le vent s'installe, entre O et NO. Belle ballade en foil et toujours en Kitech9m², au-delà de la Gacholle. David, échaudé par son expérience de l'année dernière et les filets qui dérivent ne veut pas tracer trop près du littoral, j'y vais seul. Nav très confort, avec 10 noeuds mais, comme pour la conduite sur piste jeudi soir, mon regard est constamment en train de scanner le devant de mon foil et de repérer tant bien que mal les bouées et autres tiges dont les fanions ne sont le plus souvent qu'un lambeau de tissu.
    Apéro du dimanche soir, pour célébrer cette belle journée, Alexis s'est mis au foil, Céline à la wing....
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    Au matin, d'autres ont soif :
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    Alexis en remet une couche pour son initiation, il ne vole pas encore et disparaît dans les vagues pour passer les bancs de sable :
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    Les journées suivantes vont se ressembler, vent d'ouest toujours présent, dans la journée. On décale de quelques mètres le camp pour se dégager de la végétation et se mettre dans l'axe du vent à cause des moustiques. Malgré au moins 10 noeuds de vent, ces fumiers se déplacent de petites zones à l'abri, en jouant à saute-moutons.
    Lundi, on se paye le luxe de pique-niquer sur la plage, le vent est tolérable et on n'aura pas à se battre.
    Sur l'eau, on essaye tout ce que l'on amène et ramène, les surfs, l'alaïa d'Alexis (home made), on échange les ailes :
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    En fin de journée, le vent se renforce un peu, entre 12 et 15 noeuds, permettant de finir sur une session plus intéressante, à tracer et surfer les petites vagues en vent on. L'alaïa est pas mal pour cet exercice mais il lui manque un petit aileron pour guider et un léger nez relevé pour éviter d'enfourcher en mode glisse/planche à plat.

    On améliore le quotidien de la salade du midi avec la proposition d'Alexis, soit une boîte de sardine à l'huile avec deux feuilles de PQ (non parfumées SVP) enflammées :
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    Un caisson Rapace, je crois :
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    Initiation wing pas facile, Céline reprend celle du kite, tant qu'à faire :
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    Mardi après-midi, on a eu un vent très pourri, aux dires de tous les foileurs du moment, en O-NO. J'étais en Kitech9m², un coup une molle, le coup d'après je me faisais déboîter, d'autant plus que j'étais en foil strapless. J'aime bien looper en toutes circonstances (démarrage, changement de direction, surf) mais là, cela devenait périlleux !

    Enfin, mercredi matin, on s'octroie une dernière nav en vent léger, c'est l'occasion pour sortir la Kitech12m² et la faire essayer. Pour l'occasion, je ressors mon petit et vieux TT (North Sol du milieu des années 2000), la voile tire bien mais c'est trop juste à max. 8 noeuds. En revanche, idéal avec la Matata, les loops de relance avec cette aile sont magiques, bien progressifs quoique lents mais c'est normal pour cette taille d'aile :
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    On lève le camp en milieu d'après-midi, on laisse David avec une connaissance jurassienne qui vient d'arriver.
    Les caravaniers s'installent pour la saison. Ici, notre voisin, à qui Céline doit une réparation de ses lunettes :
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    Il va nous falloir le temps de piste jusqu'au gabarit pour se débarrasser du gros des moustiques nichés dans la voiture. Une heure de piste quand même, le retour de jour permet de prendre quelques photos de son état.
    Dans le sens du retour :

    • 4ème section = boardercross ;
    • 3ème section (la digue de la longue ligne droite) et 2ème section = champs de mines ;
    • 1ère section (après le gabarit) = les montagnes russes :

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    Encore quelques belles zones roulantes mais la zone en début de section 3 prend l'eau :
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    Un chouette séjour, nav tous les jours et toute la journée, peu de monde pour le week-end mais on était aussi en décalage. Les moustiques continuent de muter, ça rend les conditions de vie pas faciles mais avec l'été (et sans forte pluie), cela devrait se calmer un peu.

    Compte rendu des sorties

  • Session formation au sauvetage / SISL Genthod-Bellevue (CH) - samedi 17 mai 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    David me convie à cette journée de formation initiée par la SISL de Genthod-Bellevue, nous serons trois à jouer les kiteurs en détresse. La Société Internationale du Sauvetage Lémanique qui a été crééé en 1885 est une organisation à but non-lucratif qui gère le sauvetage sur le lac franco-suisse au travers de 34 sections autonomes (source : https://sisl.ch/) :
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    Les sections étant exclusivement composées de bénévoles, le jour de formation est souvent un samedi donc pas le choix des conditions. On espère toutefois encore un peu de bise, au moins pour le réalisme de l'exercice : partir du Vengeron ou de Versoix, simuler un accident ou un problème technique puis se faire sauver. Las, on prépare le matériel à terre pour l'embarquer, le vent est hélas trop léger.

    Les extérieurs du site de la section hôte, Genthod-Bellevue, idéalement située à 700m au nord de la plage du Vengeron :
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    Trois équipes pour trois types d'exercices de secours sur voilier, petit dériveur et kitesurfeur. Les bénévoles ont eu un cours théorique le matin sur le matériel et les spécificités inhérentes à chaque pratique. Pour la pratique kite & wing, cela s'est fait via un shop local (https://www.technosurf.ch/fr/).

    A 12h30, on embarque sur la vedette de la section :
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    850 chevaux, 80 km/h en vitesse max sur le lac tranquille du jour, ça dépote :
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    Poste de pilotage :
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    On a de la place sur le pont arrière pour gonfler l'aile, le kiteur se met à l'eau, s'écarte en déroulant les lignes, on lâche sa voile et on le laisse barboter, le temps que le formateur explique la situation et les rôles affectés :
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    On va donc se succéder à l'eau pour les différentes équipes en changeant les situations et donc le mode de sauvetage. Intéressant d'observer les interrogations de novices autour du matériel (avec son vocabulaire spécifique) et les dangers inhérents à la manipulation des lignes ou de la voile.
    Pour le pilote, avec quand même une petite dérive, pas évident de se placer et de suivre. J'imagine bien la difficulté par fort vent :
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    Priorité au kiteur ou à la voile pour bloquer la dérive ou pire la noyade ? C'est la grande question.
    Dans la majorité des cas, le kiteur n'est pas blessé, il est conscient, il peut donc déclencher sa sécu et conserver son matériel. Pour les sauveteurs, technique de la machine à laver pour hisser le kiteur sur le bateau (assez haut) et priorité au dégonflage de l'aile pour enlever tout risque de prise au vent :
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    Vedette de la section de Genève à l'approche :
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    Avec Ouaf le chien en vigie :
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    Equipe dériveur en carafe :
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    Le Zodiac de la section (350 chevaux) sur l'équipe dériveur qui repart sauvée :
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    Après nos simulations, retour au poste, ici dans la partie hangar :
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    Après le débrief, c'était intéressant d'échanger sur nos pratiques et les interrogations de non-pratiquants : le matériel avec beaucoup de différences, l'estimation du taux de marquage du matériel ou encore qu'est-ce qui explique que les kiteurs naviguent dès que les conditions s'y prêtent et quels outils ils utilisent pour ce faire. Enfin, en cas de fort coup de vent, c'est quoi la stratégie. Il y a de quoi faire une étude sociologique......

    Merci à Fred pour l'accueil de la section.

    Compte rendu des sorties

  • Excenevex (74) - vendredi 16 mai 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    Une belle journée de printemps qui s'annonce pour vendredi. Bise déjà sensible la veille, elle apparaît tardivement vers 18h. En redescendant de la gare à vélo, je sens ses effets sur le compteur, je perds quelques km/h.
    Donc ce matin, Alexis me rejoint à 9h et on file tranquille sur le spot, déjà une dizaine de voiles sur l'eau. La prévision annonçait bise modérée quoique soutenue sur la rive en face. A Excenevex, ça rentre généralement moins fort, 12 noeuds mesuré sur la plage.

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    On croise Marc qui part en foil + 5m², je choisis le combo Matata + Kitech9m² et Alexis part en boudin 9m² malgré mon invitation à essayer la Kitech V2 12m². Il va être juste, d'autant plus que le vent ne se renforce pas. Je passe un moment dans les vagues (pas encore bien formées) puis je file en direction du Séchex. Bizarrement, le vent s'essouffle sur cette rive : demi-tour. Sur la nav du matin, j'aurais pu sans problème sortir la 12m² pour un dernier test.

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    Retour vers 12h pour une belle pause tranquille, au soleil + couverture au sol + musique du van à côté et l'agitation des départs et des arrivées sur le "green". Marc nous rejoint. Puis, la combi ayant bien séché, retour à l'eau cette fois-ci en foil et même voile. Le vent se maintient malgré la petite baisse du midi. Dégagement pas trop long des bancs de sable, je suis bien toilé pour la nage tractée. Et c'est parti pour une session longs bords : pointe d'Anthy (le vent y est meilleur que ce matin), un dégagement puis un long bord parallèle à la rive pour atteindre la capitainerie de Thonon. Sur cette rive, belle houle, cap max, trim au tiers et dansez jeunesse....

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    J'appréhendais le retour en vent arrière mais ça glisse et ça vole sans encombre, dans la même position avec quelques virages pour détendre la plante des pieds. Un bord rentrant, 10 bornes en 20 minutes. Bon, ce n'est pas encore cette fois-ci que je vais travailler mes transitions mais c'est tellement bon de changer de perspective. Hélas, oubli de la Gopro pour la visite guidée.

    Le "green" vers 15h30, au retour, 8 noeuds ce qui explique l'encombrement :
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    Engins pour vent léger et petites vagues :
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    Le point atteint aujourd'hui, la grande roue, à côté de la capitainerie de Thonon, dans l'axe entre kiteur 2 et kiteur 3 en partant de la gauche :
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    Chouette journée. Comme souvent, le vent (pure bise NE) a été plus fort sur la partie suisse du lac (18 à 22 noeuds). Moralité, il faut sortir du golfe de Coudrée pour en profiter.

    Compte rendu des sorties

  • Col de Véry (74-73) - samedi 12 avril 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    Bien intéressé à profiter de la journée annoncée ventée avant l'arrivée du mauvais temps car, sur les prévisions, il y a à la fois du vent de SO mais aussi des bouffées de foehn sur la crête frontalière.
    Marc pas dispo et David est pessimiste sur les conditions météo (pluie à 15h-17h !). Reste Alexis qui me rejoint à 7h30, on file sur Côte2000 au-dessus de Megève après avoir un temps envisagé les Aravis.

    On part skis au pied vers 8h45. L'isotherme est haut en ce moment mais avec la nuit claire, il a gelé partiellement à cette altitude (1495m). On aperçoit deux montgolfières dans la vallée de Megève, bon ou mauvais signe ?
    Station fermée, ciel plombé, les falaises de l'Aiguille Croche rendent une ambiance bien glauque :
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    Ayant pris pied sur le plateau du versant NE, vers 1850m, on sent bien le vent qui vient de l'autre côté du col. On tergiverse sur le choix de sortir une grande aile pour monter plus efficacement à contre-pente. Finalement, à 11 heures, Alexis lève sa Flysurfer4m² et moi mon Aeros 7m² :
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    Neige portante, gros grains humides en surface, la glisse n'est pas mauvaise. Dommage, le beau temps est encore présent plus au nord, côté Chablais et Valais mais pas sur zone :
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    En faisant de longues traversées, on arrive à remonter progressivement et tranquillement dans l'axe du col. J'essaye les pentes du Sangle (dans l'axe de ma voile) mais c'est un peu laborieux. Alexis est passé devant moi, j'atteins les deux chalets à 1930m, sous le col, à 11h30. Et là, ça va commencer à se gâter, ça se charge dans le ciel, on reçoit quelques gouttes :
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    J'aperçois Alexis dans son dernier bord avant de franchir le col, le vent a nettement forci. Il franchit le col puis attaque partiellement la crête de Vorès. Je suis juste en-dessous, je tourne mon aile, position limite dans la pente, couché sur la neige, un bras qui traîne, l'autre qui gère les bonds de la voile et les skis qui tentent de crocher la neige, tout en veillant à ne pas prendre de vitesse et en essayant de descendre pour retrouver une zone plus plate :
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    Alexis a eu le temps de faire un très rapide tour de l'autre côté, c'était intenable. Comme un vrai grain de mer, très rapide et très fort. De notre position, on ne voyait pas le gris foncé arriver sur nous. On redescend pour souffler.
    La bergerie appelée chalet de Véry sur la carte :
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    Grand blanc sous la frontière départementale :
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    La zone du matin, il est midi, on va profiter de la bergerie pour se mettre à l'abri si besoin :
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    Rétrospectivement, sur l'image satellite, on voit bien la zone rouge qu'on vient de se prendre :
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    A 12h30, la tôle commence à claquer, il fait moins froid, et d'un coup le bleu du ciel apparaît miraculeusement :
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    Le vent revient par moments, est-ce qu'on va pouvoir poursuivre la journée dans de bien meilleures conditions ? C'est plus prudent de remettre les peaux pour les 150m de D+ qui nous séparent de la Croix de la Pierre, par rapport au choix de la voile :
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    C'était aussi pour savoir ce qui nous attendait derrière en termes de nuages et de mauvais temps. Traînes de nuages ayant encore une direction SO-NE :
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    A 14h, on repart, mêmes tailles d'ailes avec 15 noeuds mesurés :
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    Mon aile continue de tracter malgré tout et reste pilotable !
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    Je me décale en direction de Bellasta, Alexis est sur la crête en face, entre l'antécime de Vorès et le col, bien dégarnie sur son versant sud :
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    Moquette bien revenue sous le chalet du col :
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    Une des principales ravines sur ce versant SO, accessible aujourd'hui.
    Alexis prêt à basculer de l'autre côté :
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    Secteur sud de l'Aiguille Croche bien sec :
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    Le vent est très régulier (20 noeuds mesurés sur un des sommets) et reste présent plus bas en altitude, je peux descendre jusqu'au chalet ci-dessous à 1891m :
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    Panorama grande classe, grand calme avec la station fermée, pas un randonneur :
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    On se bagarre avec Alexis pour savoir d'où vient le vent. Dominante sud - c'est clair - et suivant les versants, il colle aux reliefs et devient SSE. On le sent aussi sur les pentes sous le vent, c'est le graal :
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    En 4m², l'aile hisse le gabarit d'Alexis même si la neige devient un peu collante par endroits :
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    Bon, j'ai aussi pas mal de jus pour le rattraper :
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    Repère d'enneigement :
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    A 15h30, je propose une petite pause à un des chalets sous le col (celui du tipi) :
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    Photo de groupe avec auto-portait :
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    16h20, on repart pour une dernière courte montée :
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    Le vent a baissé un chouïa :
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    Dans l'après-midi, en allant en direction de Bellasta (le télésiège), j'ai pu parcourir le chemin du bas, dans l'axe des deux chalets avec le tipi (à droite de l'aile d'Alexis) :
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    Ligne de crête sud-nord, de gauche à droite, Vorès, l'antécime et Le Sangle :
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    C'est parti pour une courte descente pour atteindre les grosses avalanches dans le secteur des Remises et mettre les skis sur le sac pour rejoindre Le Pas de Sion :
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    Le versant NE du spot sous la lumière d'une fin d'après-midi (17h15) :
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    Redescente tranquille sur la piste, avec quelques déchaussages, on arrive toutefois skis au pied au PK :
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    Le relevé météo du jour de la balise de la Tête de Roselette, du côté des Contamines, à 6km à l'est :
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    Grande journée pleine de surprises (le nombre de photos est à la mesure de notre activité du jour), le round de l'après-midi a permis de sauver notre journée et de tracer le spot comme jamais. Plusieurs orientations de vents dans la journée et une combinaison magique entre foehn et SO après le grain de la fin de matinée. Petit bémol sur la neige, à certains endroits collante mais à la mi-avril, l'après-midi, on peut pas être trop exigeant !

    Moralité du jour, même à l'aise, il ne faut pas trop toiler.....

    Compte rendu des sorties

  • Le Vengeron (CH) - dimanche 6 avril 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    Bise modérée à forte annoncée sur le Léman, je rejoins David au Vengeron à 10h.
    La grue du chantier montre une orientation NE, je mesure entre 12 et 20 noeuds :
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    David m'avait dit que les marches étaient glissantes. Finalement, le bas niveau du lac a permis de les découvrir et de les rendre moins dangereuses :
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    Kite versus wing, pour la mise à l'eau, ici, c'est moins facile pour la deuxième :
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    La phase en nage tractée pour s'éloigner de la digue :
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    Aujourd'hui, je n'ai pris que mes ailes à caisson et pas de foil et je n'ai pas de taille intermédiaire entre 4,5 et 9m². David part en foil et 5m² et il me prête sa North Carve en 6m² que je vais utiliser avec la Matata :
    Ambiance marguerites et pâquerettes :
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    3 à 4 voiles visibles à Versoix mais pas un bateau sur le lac en cette saison :
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    La Carve, spécifique aux pratiques surf & foil est très agréable mais pour les transitions, elle très rapide : le temps que je jibe, elle est déjà en bord de fenêtre, je dois gérer plus rapidement mes manoeuvres.
    Trois traversées, le vent devient moins fort mais plus régulier. Un autre kiteur en foil était un peu juste en Hybrid 3,5m².
    Ici David en 5m² :
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    Je sors vers midi, je n'ai pas froid en combinaison sèche et sans gant (eau à 12°) mais je me sens un peu sous-toilé. Après une pause casse-croûte, David repart avec le vent qui se renforce :
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    Quant à moi, je manque de motivation et d'énergie (journée en montagne la veille), je rentre et admire au passage les belles conditions du jour :
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    Mieux valait une session garantie sur l'eau qu'un but en montagne. C'était pas mal aussi pour se détendre les mollets...

    Compte rendu des sorties

  • Excenevex (74) - lundi 31 mars 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    Belle après-midi de printemps pour se mettre à l'eau (première sortie aquatique de l'année 2025).

    Excenevex depuis les hauteurs du village :
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    J'arrive sur place vers 15h15, je retrouve Marc qui finit de se changer. Il va partir en foil grande pelle et Hybrid 9,5m². Sur la plage, ENE, entre 11 et 12 noeuds, idéal pour tester une voile en prêt, la FRS II Kitech en 12m2, avec la barre d'origine et un noeud repris sur les arrières.
    Pas mal de 14m² au départ et sur l'eau :
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    Départ à 15h40 :
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    Première fois que je croise un char à voile dans le secteur, le bas niveau du lac le permet en ce moment :
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    En revanche, au vu de mon poids (63kgs), je ne l'essaye pas en foil, j'ai peur d'être un peu surtoilé. Je vais prendre mon petit surf (Takoon Burning 5'1), ce qui s'apparente le plus à un TT en termes de taille. Les vagues sont petites mais je veux voir comment cette voile gère un vent plutôt light, avec un petit support. Décollage en pleine fenêtre de vent sans problème, les oreilles mettent un peu plus de temps à se gonfler par ma rapport à ma 9m² du même modèle. Le temps de rejoindre l'eau, la voile au zénith est très stable et ne cherche pas à m'emmener à son point de départ ce qui est intéressant pour une remontée au vent en nage tractée :
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    Premier bord de 2,5km pour rejoindre le port de Sciez, tout en douceur. Je teste le trim (le vent prend quelques noeuds par période - Marc s'est trouvé a posteriori parfois trop toilé en foil et 9,5m²) entre le tiers et complétement relâché. C'est le dernier tiers vers la puissance que la voile rend le mieux. Du fait de sa légèreté, pas de difficulté à la laisser à 11h, souvent le meilleur angle pour un cap efficace.
    Port de Sciez dans le creux du golfe :
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    Une traversée de ce dernier et je repars pour viser un peu au-dessus du port de Séchez. L'aile est très confortable, aucune crasse (je ne saute pas), Je peux me permettre de détrimer à fond, je suis à la recherche d'une position bien penchée (harnais culotte) en mode freeride et surtout pour me caler rapport à la petitesse du surf. Je trouve que le BC joue peu sur l'aile sur le premier tiers de course border : l'aile ne recule pas, ne s'étouffe pas mais on ne sent pas plus de puissance. C'est confort surtout en strapless mais on aimerait de temps en temps un p'tit coup de boost !
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    A la descente au vent, les loops sont efficaces pour gagner de la vitesse sur les petites vagues. Il faut bien doser ou le faire haut sinon ça propulse fort. Sinon, en abattant, l'aile se maintient dans l'allure et elle garde sa hauteur. Mais contrairement à une vieille Speed II, elle ne me tire pas en vertical. De nouveau, quelques loops de relance pour tenter de surfer les petites vagues du bord mais la 12m² n'a évidemment pas la vélocité de la 9m².

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    Bon, c'est pas encore l'été (eau à 11° et la voiture indique 15° vers 17h30) mais pour une première sortie aquatique, c'était de belles conditions. J'espère pouvoir encore essayer cette aile sur neige. Cela sera aussi l'occasion de la dépoussiérer du vilain sable d'XNV et qu'elle retrouve ses couleurs d'origine.
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    Compte rendu des sorties

  • Val de Réchy en Valais (CH) - 22 et 23 mars 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    Week-end rando proposé par Benjamin, il réserve la cabane (le refuge) dans la semaine mais on est pas très sûr de la météo car il y a, depuis jeudi, un épisode de foehn assez puissant qui balaie les alpes frontalières. Vendredi, on récupère Audrey depuis chez nous pour faire étape à Vevey.
    A 8h30, samedi matin c'est couvert mais on devine plus de clarté au fond de la vallée du Rhône, en direction du Valais, ce qui laisse espérer un temps pas si moche en montagne :
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    Direction Sion, notre course va se passer dans le Val de Réchy, depuis les hauteurs en rive gauche du Rhône, entre le Val d'Hérens à l'ouest et le Val d'Anniviers à l'est. Quelques points de repères :
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    Source : https://map.geo.admin.ch

    On avait hésité à se hisser sur les hauteurs par la station de Vercorin, au nord du Val de Réchy, mais cela nous engageait dans une longue traversée de 4km pour arriver à la base du val. Le haut de la station est visible, depuis Le Crêt du Midi (2333m) légèrement à droite du centre de la photo :
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    Nax est ouvert, à 10 heures on prend le forfait rando à 15 CHF (pas cher) qui va nous permettre de prendre successivement les quatre remontées principales du domaine pour atteindre 2640m sous le Mont Noble :
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    Temps printanier, soleil au rendez-vous, le Valais est fidèle à sa réputation :
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    Notre porte d'entrée dans le Val de Réchy est le col de Cou (2529m) situé juste en-dessous de la piste de La Combe que nous atteignons à 11h. L'objectif de la journée est la cabane située derrière Les Becs de Bosson, le sommet rocheux dans l'axe de la photo :
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    Le Val de Réchy est un large cirque périglaciaire entre 2160m et 3000m d'altitude. Zone de landes, tourbières et de marais, c'est une zone sensible donc protégée. Pas de vélo, pas de bivouac, pas de feu et les chiens tenus en laisse. En hiver, le terrain est bien couvert par le manteau neigeux, les suisses sont pragmatiques, je n'ai pas vu de restrictions concernant la pratique du snowkite en hiver, j'ai donc quand même pris une aile dans mon paquetage :
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    Sources : https://map.geo.admin.ch et https://www.vs.ch/web/sites-naturels-proteges/val-de-rechy

    Au fil de notre montée, je sens bien le vent dans ma face, je décide de sortir ma voile sachant que je ne vais pas pouvoir remonter facilement du fait du vent qui vient du sud. Premier grand plat au niveau de la Gouille de la Grand-Rionde à 2468m :
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    A midi, je lève la 7m², vent mesuré entre 10 et 15 noeuds.
    Les pentes douces du Tsan en face et la rivière La Rèche que l'on devine en dessous :
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    A défaut de remonter le vent, je m'oriente pour attaquer les pentes à l'est, sous la pointe de Masserey :
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    La neige s'est déjà bien humidifiée sur ces pentes et le vent n'est pas assez fort, parfois plus en descendant vers La Rèche :
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    En fonction des rafales, j'arrive à remonter peu à peu mais la neige est vraiment trop physique car pas assez portante :
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    Le vent coupe, je plie vers 13h et rejoins Ben qui avait fait une pause pour me regarder. Dommage, cette première zone était prometteuse :
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    A 14h, on rejoint les filles qui ont fait la pause pique-nique, sur le deuxième plat au niveau du lac Le Louché (2567m) puis je file vers la ligne de crête (2834m) à l'ouest de Tsevalire, atteinte à 14h40. En-dessous, c'est le troisième et dernier plat avec une neige bien mieux portante, le vent y était bien puissant mais commençait à tourner dans tous les sens sous le vent de la ligne de crête. Je n'ai pas mangé, le temps se couvre, je n'ai pas le courage de ressortir l'aile :
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    En haut de la crête, en direction du SO, la station d'Evolène :
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    Une heure plus tard, après le contournement de Tsevalire un peu expo mais avec un bon grip, Ben et Audrey viennent de passer le col de Tsevalire à 2947m :
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    Dix minutes plus tard, arrivée à la cabane des Becs de Bosson à 2982m, qui va se remplir progressivement, avec pas mal de groupes de randonneurs qui viennent au plus court du haut de la station de Grimetz :
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    Dans la nuit, il a neigé entre 2 et 3cm, panorama du matin en direction du Cervin/Matterhorn (au milieu de la photo) qui marque la frontière italo-suisse - vous savez, l'ancien logo du Toblerone dont le produit phare est désormais produit en Slovaquie --> drame national :
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    Entre la cabane et le col du même nom, on surplombe la vaste zone du Lona, ça donne des idées :
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    Dimanche à 9h15, on atteint le col du Louché (2893m) qui surplombe la station de Grimetz et qui donne à voir notre itinéraire de la veille, de droite à gauche. Et on voit bien comment le val s'ouvre et les trois plateaux successifs qui pourraient être facilement traversés en montée snowkite avec une meilleure orientation de vent (NNO à NNE) :
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    De là, on descend sur le versant est du val jusqu'au bout de la photo, à l'Ars du Tsan (2200m) pour repeauter jusqu'au col de Cou :
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    Vue en arrière, La Rèche qui commence à apparaître à 2340m :
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    On finit notre descente par le joli passage de La Tine avant de repeauter pour atteindre l'arrivée du TS sous le Mont Noble, soit 450 de D+ sous un soleil qui cogne bien. Il nous reste ensuite une longue et belle descente par les pistes de Nax pour rejoindre la voiture à 1507m :
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    Sur la durée du week-end, 14km de distance parcourue depuis l'arrivée du TS du Mont Noble et 1127 de D+, sous une fenêtre météo plutôt inespérée. Vous l'aurez compris, la sortie snowkite a été anecdotique mais j'ai profité de l'opportunité pour découvrir un coin qui recèle un potentiel énorme. Et si les chats du refuge ont atteint 3000 mètres, je pouvais bien faire l'effort de prendre une aile....
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    Merci à Benjamin pour l'invitation à découvrir ce coin du Valais et félicitations à Audrey dans la poursuite de son apprentissage de la rando.

    Compte rendu des sorties

  • Chatel / Avoriaz / Portes du Soleil
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    Du côté d'Avoriaz, il y a une zone intéressante à cheval sur la frontière franco-suisse, une sorte de col évasé (col de Chésery) au nord du TSD des Mossettes, accessible par gravité en descendant le mur sous l'arrivée du remonte-pentes. Mais tu es en dehors du domaine skiable donc pas de problème.

    J'y ai sorti une voile une ou deux fois mais je ne me souviens plus des conditions de vent, cad comment ça rentre....

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    Spots

  • Les Grandes Platières (74) - samedi 8 février 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    J'hésite la veille entre deux spots mais Marc est partant pour une sortie, il valide Flaine et je me dis que cela peut être un bon plan de choper du vent de sud sur le dôme et plus bas si ça marche. Le temps risque d'être nuageux avec les débordements depuis l'Italie (dans une configuration de foehn) mais la météo annonce de larges éclaircies encore le matin.

    On se rejoint à Arâches à 8h30 et on file au DMC (23 euros la montée randonneur - 16 euros en 2017 soit presque 1 euro par an !). Bonne surprise, il n'y a pas grand monde et on débarque là-haut, à froid, à 9h45, ça fait bizarre.......

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    Capture de la webcam de la station. Une biroute a été installée à côté de la zone hélico, pratique pour vérifier la direction du vent. Et du vent, il y en a, entre 12 et 15 noeuds et avec une orientation franchement SE.

    Un kiteur, Grégory, en 9m², déjà sur la place. Photo zoomée qui rapproche la piste de l'envers des Houches, à gauche et les pistes de Saint-Gervais et Saint-Nicolas-de-Véroce à droite :
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    On penche quand même sur le jour blanc, le soleil étant très discret. Et ça déborde bien :
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    On tricote la matinée, Marc en 6m² et moi en 7m². L'embêtant c'est que ce vent de SE coupe au niveau de l'arête ("Les Châteaux de Crans") vers 2400m : on ne peut pas descendre plus bas, ni filer sur Platé et encore moins en direction du Colonney. Quant à la réserve naturelle, on évite. Bref, on est coincé.

    Vers 11h, j'ai envie de me mettre au chaud, dans la salle hors-sac du DMC. Cool, elle a été refaite (moquette imitant le parquet) et je suis le premier. Je m'étale...en mode buanderie...
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    Marc me rejoint, on mange tôt et on retourne sur le dôme mais le vent n'est plus bien présent. Je sors la 10m² juste suffisante et l'absence de soleil ne me motive pas bien :
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    Marc a la flemme de sortir la 15m². Alors, il tire un dernier bord bien poussif :
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    On discute un bout avec un débutant snowkite qui a gréé après nous et qui vient de remonter en peaux depuis Platé. Plus de vent, puis un souffle de sud. On lâche l'affaire pour finalement rentrer tôt. Tant mieux, la session a été décevante, pas de soleil, pas le vent fort annoncé et une neige bien soufflée sur le dôme.

    Toutefois, pour montrer la qualité de la webcam (et l'utilisation de nos sous), la capture du soir, un vrai tableau mais sans vent, un ciel plus clair, avec les lumières blanches des dameuses en face :
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    Compte rendu des sorties

  • Les stations fantômes
    nicolasroroN nicolasroro

    Merci Louis.

    A noter que la série a commencé avec trois autres exemples (que je n'ai pas encore visionnés) :

    Chap. I : Rio Costilla - Nouveau-Mexique au USA

    Chap. II : Fortress - Alberta au Canada

    Chap. III : Montagnes du Kansai au Japon

    Bon visionnage

    Media

  • Les stations fantômes
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonjour,

    Un épisode de "The Ghost Resorts", sur la station de Super Saint-Bernard :

    Belles images d'archives, bande-son soignée et témoignages directs qui habillent une drôle d'histoire de contrebande.

    A découvrir....

    Media

  • Col de Véry (73-74) - samedi 25 janvier 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    Enfin, une session là-haut, en cette année 2025, et c'est pas faute d'avoir essayer, depuis l'année dernière....

    • 15 décembre : vent mais brouillard dense,
    • 17 janvier : vent qui rentre tel qu'il était prévu mais qui disparaît le temps de rallier le col,
    • 19 janvier, foehn en altitude mais à peine un souffle sur le plateau.

    Pas de découragement, aujourd'hui je sens que ça va le faire, avec un foehn qui a déjà bien soufflé la veille. Personne pour m'accompagner, pas de contrainte horaire, je pars tôt et j'attaque le chemin depuis le pk. du Leutaz vers 8h45, bien glacé sur pas mal de sections malgré une température clémente (7°C). Je ne vais pas réussir à faire un chrono comme l'autre jour (1h45 pour presque 760m de D+) mais je n'ai pas de raison de traîner.

    Les nuages sont dans la bonne direction et le vent se fait déjà sentir dans Basse Combe. Je récupère le soleil un peu avant le TK. Regard en arrière, un peu de neige fraîche à partir de 1600 mètres qui a déjà regelé cette nuit :
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    A l'arrivée du col sous l'antécime, le vent n'est pas bien fort (moins de 10 noeuds), je grée la 7m² en prenant mon temps et finalement je lance ma voile vers 11h. Au dernier moment, dans le sac, la 10m² a été échangé contre la 4,5m² ! J'attaque l'antécime dré dans l'pentu pour tester le vent et ma taille de voile :
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    Etat des lieux (avec cette petite tâche sur l'objectif) :
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    Le temps de descendre, je me prends une boîte à cause d'une congère mal négociée et j'aperçois un gars qui vient de décoller, venant certainement du TS d'Hauteluce. Je descends à sa rencontre, salutations à distance :
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    Puis je file direct en direction de l'Aiguille Croche, la neige est plus portante que sur la crête de départ :
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    Mais c'est un peu sec sur l'arête :
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    Dans ce secteur, le vent est SE mais je ne vais pas pouvoir descendre plus loin et plus bas.
    Col du Joly et versant du domaine Hauteluce-Les Contamines à mi-plan :
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    Mais puisque le vent est propre, bien orienté et plus pêchu sur l'arête, je me fais un mini-couloir :
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    Puis je laisse la place à la famille de randonneurs à ski :
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    Le vent s'est renforcé depuis une bonne demi-heure : 17 à 21 noeuds sur la crête.
    Retour sur la zone centrale, deux autres kiteurs sont sur la place. On fera connaissance à la pause de midi :
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    C'est presque le moment de la pause.....
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    Allez, une petite remontée sur l'épaule côté Vorès qui est franchie sans problème, il faut juste choisir l'axe de montée en fonction de la puissance de la voile :
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    Pique-nique de rigueur au chalet, je fais la connaissance de deux ligériens, Guillaume et Clément, qui ont tenté les Enclaves hier, sans grande réussite. Et c'est reparti, vers 13h45 :
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    Comme le vent a tourné SE et s'est renforcé, on peut plus facilement rider dans la zone qui surplombe Plan Mermin :
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    Je leur montre la zone sous l'arête :
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    On se quitte vers 14h30, je file vers le Mont Vorès pour voir si le SE se diffuse partout :
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    Bonne orientation pour descendre avec la pente puis remonter avec des loops efficaces. Mais, sur ce versant exposé, la neige est trop souple et profonde pour avoir une bonne glisse :
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    Le vent a baissé (12 noeuds) et il est tellement régulier que je peux aussi remonter le vent par la crête :
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    Vue plein SO. Après, à gauche, on rejoint les pistes de Praz-sur-Arly.
    A droite, on aperçoit la belle pyramide du Charvin :
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    Je pose à 15h sur la crête, prêt à descendre pile-poil dessous 10min plus tard, sur les pentes nord de Vorès, encore poudreuses (une poudreuse compacte quand même !) :
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    Différents types de neige aujourd'hui, pas vraiment neige de printemps avec la dernière chute de neige, quelques rares zones dures mais surtout une neige compacte en cours d'humidification. Et un vent plutôt SE que SO, qui s'est renforcé en début d'après-midi avec un passage nuageux. Heureusement, le soleil est bien revenu quand on est reparti après le repas, la veste était toutefois nécessaire.

    Une chouette journée, ma foi, avant l'arrivée du mauvais temps. Une belle revanche pour moi....

    Compte rendu des sorties

  • Tête des Muets (74) - dimanche 12 janvier 2025
    nicolasroroN nicolasroro

    Bonsoir,

    Choix difficile samedi en raison des prévisions météo : il va souffler fort sur la région lémanique (bise de NE) mais on sait que ça ne rentre pas toujours bien dans les Alpes. Alexis est partant mais pour quoi ? Je lui propose les Enclaves, on est sûr d'avoir de la neige en altitude mais ce n'est pas tout prêt et il faut qu'on lâche le forfait rando.... Les Bénés, trop petit au goût d'Alexis, on raye aussi les sites du Chablais qui vont pourtant être ventés, à cause de l'altitude (sous 1400 mètres, l'enneigement est pas terrible). Enfin, on ne retente pas les Monts Jura, pas envie de se faire déplumer sur un spot peu enneigé avec la pluie des derniers jours (74km/h à la Dôle). Finalement, on file sur le spot de la tête des Muets depuis Romme (1297m), avec une arrivée sur le front de neige à 9h30 et bonne surprise, on peut partir skis au pied même si la piste sous le TSK est un peu limite.

    Bon, ça pince (-7°), le village est à l'ombre :
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    Neige bien froide à la montée, avec un bon grip :
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    A 11h30, on débouche à la Tête de la Sallaz (2026m), on sent le vent dans le dos, bien froid. Notre zone, sur la moitié droite de la photo, entre la Tête des Muets à droite et la Pointe du Château à gauche :
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    Alexis à la pose/pause devant le Mont-Blanc. On voit bien la couche nuageuse qui reste bloquée dans la vallée par le vent qui semble rentrer :
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    Le temps de longer la crête, on sent le vent venir de gauche (NE) puis de droite (NO) et finalement on va gréer sous la tête des Muets, non sans l'avoir gravi pour tester la qualité de la neige à la descente. On n'a pas fait long, c'était le blizzard au sommet (2075m) :
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    Vers 13h30, je pars avec la Gyro7m² le temps qu'Alexis dépatouille son bridage. En Peak 5m², sa dernière sortie avant de changer de propriétaire. Neige soufflée mais poudreuse sur fond dur :
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    Pointe du Château dans l'axe du soleil :
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    La corniche qui file au sommet, pas facile de gérer le vent à ce niveau, il y a des mouvements bizarres, des rotors, des baisses, des à-coups :
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    Le passage de La Gueule à Vent à droite. Dommage, c'est un peu rafaleux pour filer sur l'autre versant Brion qui est certainement sous le vent :
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    Un kiteur est arrivé après nous, en vieille Peak, dans la pente Est de la Tête des Muets :
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    Alexis profite d'un bon placement pour descendre la pente :
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    Sur la ligne de crête du sommet, on encaisse régulièrement des rafales à 20 noeuds :
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    15h20, on pose :
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    Rapide échange mais notre camarade du jour a déjà repeauté pour le chemin du retour sur la crête. Je propose à Alexis de descendre sur le hameau de Vormy (1900m). Il nous restera la traversée puis le contournement de la Sallaz pour redescendre :
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    Au hameau, tavaillons récents :
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    Et tavaillons anciens :
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    Surprise au débouché du rocher, un couple de bouquetins, on se fait discret :
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    Le mâle, imposant :
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    Encore deux ou trois endroits de poudreuse à la descente, il y avait foule aujourd'hui sur cette course.
    A 16h20, au-dessus de Romme, il reste à gérer la descente avec maigre de neige (et un bâton pour Alexis) :
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    Marrant, il y a 4 ans à un jour près, avec Alexis, on sortait une session excellente sur ce spot (pour mémoire). Aujourd'hui, ce vent de nord capricieux en termes de direction et ô combien rafaleux (de 3 à 20 noeuds) n'a pas facilité l'évolution, ce qui fait qu'on s'est retrouvé dans une zone pas si grande. Mais finalement, on a pu faire 23km de distance (dont 11 en rando) et se rajouter 1000 de D+ à la voile par rapport au 910m du tour avec les peaux.

    Et un joli soleil 🌞 🌞 🌞 dans une ambiance hivernale, ça ne se refuse pas.....

    Compte rendu des sorties
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