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Informations
Association iséroise de kitesurf, snowkite et powerkite.
Petite session au Groenland ;-)
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Salut Mi K et merci pour le lien

Dommage que je ne découvre votre projet qu'à posteriori, j'aime bien suivre en live les aventures telles que la votre, éplucher les progressions au jour le jour et "participer" par délégation à la Grande Aventure

Je vais me plonger dans le récit exhaustif de votre parcours et je sais que je vais me régaler

D'ores et dĂ©jĂ un grand bravo pour cette session de snowkite record, ça va ĂȘtre dur Ă battre sur Kitetracker

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Yes !
J'avais mis un lien il y a 2 ou 3 semaines, mais dans "mĂ©dia", peut ĂȘtre pas la rubrique la plus parcourueâŠviewtopic.php?f=7&t=11214
@Mi:

Mika je te prend au mot : Venez tester mon bar quand vous voulez !!
A+jean
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Salut Marc et Jean,
Merci pour vos sympathiques messages
Marc, en fait j'avais envoyĂ© un message au webmestre du site juste avant de partir, mais comme je n'Ă©tais dĂ©jĂ plus sur mon ordinateur habituel, je n'avais plus les coordonnĂ©es perso telles que la tienne pour ĂȘtre sĂ»r que l'info soit au moins vue par qq'un... Je n'avais malheureusement plus le temps de faire mieux Ă ce moment lĂ car nous avions encore moultes dĂ©tails Ă rĂ©gler. Dommage ! J'espĂšre que la lecture gardera un peu d'intĂ©rĂȘt a posteriori. Je mettrai qq photos sur cette page qd je trouverai un peu de temps.
Jean, on avait bien eu tes différents messages pendant l'expe, ils nous ont fait bien se marrer, merci.
J'ai enchaßné direct sur mes guidages en Islande, pas eu le temps de faire un passage en France. Donc, le canon, c'est promis, je viens le boire en septembre
Cornelius est en France, il pensait venir te faire un coucou durant l'été...
En attendant, bon vent Ă vous deux ! -
Ayé, j'ai lu le blog de fond en comble et comme je l'imaginais je me suis régalé!

D'ailleurs j'invite toute personne ayant le goĂ»t des aventures humaines Ă faire de mĂȘme.
Tout comme la lecture passionnante des comptes rendus au jour le jour d'expĂ© de Mike Horn autour du cercle polaire ou pour atteindre le pĂŽle nord (dĂ©solĂ© pour mes rĂ©fĂ©rences "grand public"), vos CR quotidiens nous plongent au coeur de votre aventure. D'ailleurs je trouve incroyable qu'aprĂšs une journĂ©e forcĂ©ment harassante vous ayez rĂ©ussi Ă tenir ces carnets de route qui donnent l'impression d'avoir Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s tranquillement au coin du feu trois mois aprĂšs ĂȘtre rentrĂ©s chez vous!
Humour, analyse claire, prise de recul, prĂ©cision des descriptions, le tout dans une syntaxe impeccable dĂ©montrent quand mĂȘme une relative fraicheur!! Et ça jusqu'au bout!

Sur le fond la performance est énormissime, Guinessable, le titre du topic "Petite session au Groënland" mérite un paquet de

Chapeau les gars pour l'Aventure, pour l'avoir imaginée, mise sur pied et réalisée, une sacrée tranche de vie que vous avez vécue!

Merci Mi K d'ĂȘtre repassĂ© poster ici, j'ai loupĂ© le direct mais je m'en serais encore plus voulu d'avoir tout ignorĂ© de vos exploits

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Merci Marc

Comme tu l'auras remarqué, les premiers post sont peu étoffés. Puis, au bout de quelques jours, nous nous sommes pris au jeu d'essayer de partager réellement le trip. En fait, il y aurait vraiment bcp plus à dire, entre autre sur les plans techniques et en particulier sur l'utilisation des voiles dans ces conditions spécifiques. On pense à un bouquin... A voir si l'idée ira au bout.
On Ă©crivait nos news aprĂšs avoir dormi, car effectivement juste aprĂšs l'Ă©tape, on avait plus envie de se reposer que de pondre du texte. Ăa nous "bouffait" tout de mĂȘme du temps d'ecrire tout ça, mais au final, c'Ă©tait pas dĂ©sagrĂ©able du tout, bien au contraire. Car une telle aventure prend aussi du sens quand elle est partagĂ©e...

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C'est exactement l'impression que j'ai eue, celle de lire un livre rédigé avec soin à partir de notes précises prises sur le terrain.
Je comprends encore mieux le délai de mise en route entre le réveil et le départ pour la trace du jour, avec comme préoccupation supplémentaire le travail de rédaction de l'étape de le veille.
Et ça dans les conditions que l'on connait.Je suis allé lire le test du sac de couchage Helsport que tu as réalisé pour Carnet d'Aventure ( http://www.expemag.com/sacs-de-couchage ... orden.html ), rien que de s'y installer ou de s'en extraire le matin donne un aperçu de la difficulté et du temps passé à faire des choses anodines ici. Alors j'imagine prendre le temps de rassembler ses esprits pour sortir un texte aussi bien rédigé dans ces conditions, là encore c'est de l'exploit quotidien

Si vous avez l'intention d'éditer un livre, une bonne partie du boulot est fait.

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Les délais de mise en route étaient effectivement longs, mais la rédaction du blog n'était pas la seule raison à cela. Montage et démontage du camp sont constitués d'une multitudes de taches à remplir. S'habiller prend pas mal de temps. Toutes les manipes, faites dehors ou sous la tente, sont rendues plus longues lorsque le thermomÚtre traine autour de - 25.
Dans la mesure oĂč nous kitions prĂ©fĂ©rentiellement "la nuit", nous dormions souvent aux heures les moins froides. De ce point de vue, la gestion du sac de couchage est plus simple (pas d'englacement) que dans des conditions polaires vraiment hivernales.
Nous Ă©tions plutĂŽt sur un rythme de 28 ou 30 heures que 24, ça permettait justement de diminuer proportionnellement les temps dĂ©volus Ă la logistique au profit de ceux dĂ©volus Ă la progression ou au repos. Si sur les 1500 premiers km, il est nĂ©cessaire de rester le plus rĂ©actif possible vis Ă vis d'une aerologie souvent complexe, c'est moins le cas pour la suite. La fatigue aidant, au bout de 3 semaines, il devient difficile de rester sur un rythme de 24 heures. MĂȘme si nous ne dormons pas forcĂ©ment Ă©normĂ©ment, le temps passĂ© sous la tente est nĂ©cessaire (dehors, la dĂ©pense d'Ă©nergie est importante, que ce soit pour progresser ou monter / dĂ©monter le camp) pour se requinquer. La rĂ©daction du blog faisait parti de ces "temps morts" dĂ©volus au reposâŠ
Si nous pondons un livre, nous avons l'idĂ©e de dĂ©velopper les aspects techniques propres Ă l'utilisation des kites. Ăa n'intĂ©ressera que peu de personnes au final, mais nous avons constatĂ© que nos opinions sur un tas de details avaient Ă©voluĂ© aprĂšs 3000 ou 4000 km faits. Pour Ă©viter de refaire certaines erreurs, ce type d'infos peut avoir de l'intĂ©rĂȘt...
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Je serai bien intĂ©ressĂ© de lire tout ça, notamment de savoir si la vidange d'air des Speeds, rĂ©pĂ©tĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© sans arrĂȘt n'a pas modifiĂ© votre apprĂ©ciation globale de ces ailes, car mĂȘme si j'aime bien ma Speed 3 21m2, la vider de son air en short sur une plage au soleil me semble dĂ©jĂ une contrainte, alors le faire dans le vent glacial qui vient de forcir doit ĂȘtre⊠saoulant pour le moins!
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C'est certain, c'est couteux en temps et en énergie. Mais ce n'est qu'une contrainte parmi beaucoup d'autres

Le plus dĂ©licat avec les Speed (nous Ă©tions chacun Ă©quipĂ©s d'une S4 10 dl et d'une S3 19 dl, plus une S4 10 classique pour 2 en cas de casse irrĂ©parable sur les S4 10 DL), c'est la gestion au sol lors des pauses. La 19 est super stable en lair comme au sol ; cette stabilitĂ© permet de la pousser assez loin dans sa plage haute d'utilisation. Mais sa limite est plus vite atteinte au sol oĂč on ne peut plus la poser sans dĂ©clencher la 5eme ligne au delĂ de 17 nds environ. Cela demande une gestion particuliĂšre de la progression : il faut rĂ©duire au max les nombres de pauses, les faire avant que le vent ne forcisse si l'on souhaite pouvoir repartir de façon certaine dans la foulĂ©e, ou ne plus faire de pauses quand le vent dĂ©passe la vitesse limite oĂč il est encore possible de la poser sans dĂ©clencher la secu... Par grands froids, sur des distances supĂ©rieures Ă 100 km, ça pose pas mal de problĂšmes et ça demande une grosse anticipation pour Ă©viter la dĂ©shydratation, le risque de gelures, etc.
Cependant, je considÚre que cette voile a des avantages tels que ses inconvénients restent acceptables. Cette voile se pilote souvent calée, cap et trajectoire sont alors tendues, la depense physique reduite (mais l'attention nécessaire souvent grande), jamais de fermetures... Sur de la longue distance, ce sont des paramÚtres primordiaux. J'aime la Speed3 19 parce que c'est un... veau
et c'est finalement peut ĂȘtre le meilleur caractĂšre que l'on puisse exiger dune voile pour ce type d'utilisation.La Speed4 10 est tout le contraire : speedĂ©e ! Une voile qui remonte loin en bord de fenĂȘtre, trĂšs vive. Des paramĂštres certainement trĂšs recherchĂ©s dans un contexte classique, mais sur de la longue distance, cela est synonyme de fermetures intempestives, de difficultĂ©s Ă caler la voile, l'obligation de la faire Ă©voluer quasi en permanence, l'impossibilitĂ© de la piloter en lignes longues, la difficultĂ© Ă remonter au vent avec une charge importante...
Au sol, cette voile est une furie, elle ne tient pas en place (mĂȘme si, dans sa plage haute, sa gestion au sol est moins tendue que pour la 19). En l'air, en bord de fenĂȘtre, la voile garde plutĂŽt trĂšs bien sa forme mais ne tient pas une position donnĂ©e. Pour notre utilisation, cela pose plein de problĂšmes.
Je continu de penser que le caisson fermĂ© garde des avantages rĂ©els, en d'Ă©pis d'inconvĂ©nients parfois forts, sur les plages de vents faibles et moyens, pour les grandes surfaces d'ailes, et peut ĂȘtre aussi en fonction de la gĂ©omĂ©trie / performance de l'aile.
En deux mots, perdre du temps et de l'Ă©nergie sur des pliages / depliages est secondaire par rapport au gain qu'amĂšne une voile stable qui se cale facilement. La S3 19 est plutĂŽt bonne, voire trĂšs bonne, dans ce programme. Surtout si on accepte et gĂšre les risques d'une navigation surtoilĂ©e. Je pense meme que de tres bons kiteurs, tres bien rodĂ©s avec cette voile dans la gestion d'une progression surtoilee, peuvent l'amener trĂšs loin et parcourir de grosses distances en des temps reduits Je n'en dirais pas autant de la S4 10 qui, Ă mon avis,correspond Ă des critĂšres de perf qui ne sont pas ceux que nous recherchons nous... C'est Ă©videmment un avis spĂ©cifique Ă cette utilisation.Il y a vraiment matiĂšre Ă dĂ©velopper ce sujet. Ce qui nous Ă©tonne, c'est que nous avons commencĂ© a tirer des conclusions qu'au km 4000. Un trip de 2000 km n'aurait certainement pas dĂ©bouchĂ© sur le mĂȘme avis...

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Merci Mi K pour ces réponses circonstanciées

Est-ce que Flysurfer (ou quelqu'un comme Denis ou bien vous-mĂȘme) pourrait faire Ă votre demande des modifs spĂ©cifiques comme multiplier les systĂšmes de vidange le long du bord de fuite histoire de plier l'aile plus facilement? Tu penses qu'il y aurait un intĂ©rĂȘt?
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Marc,
Désolé pour ma réponse tardive mais j'étais sur le terrain ces derniers temps.
Pour rĂ©pondre Ă ta question : nous n'avons mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi Ă cette possibilitĂ© car la difficultĂ© de pliage des voiles Ă caissons fermĂ©s, qui peut ĂȘtre un paramĂštre contraignant sur une session neige classique, est pour nous secondaire par rapport Ă d'autres paramĂštres plus contraignants encore dans l'utilisation qu'on a des voiles.
Si on avait une seule chose à demander à Flysurfer (ou aux autres fabricants), c'est de travailler sur le comportement des voiles à caissons fermés au sol : faire en sorte que l'on puisse avoir une voile qui reste proprement au sol, avec une puissance trÚs limitée, sans que l'on ait à se mettre sur la 5eme ligne (le largage sur 5eme est certes efficace mais nécessite quelques manipes, parfois un peu chi⊠si la 5eme est vrillée avec les avants - la voile peut alors partir en auto-rotation - pour remettre la voile en etat de repartir).
Pour nous qui kitions quotidiennement pendant 10 heures d'affilĂ©, ne pas avoir la sĂ©rĂ©nitĂ© de pouvoir poser sans prendre le risque de voir sa voile se retourner dans ses lignes (la 10), coincer une oreille dans les suspentes au redecollage (la 10 ou la 19), avoir la voile qui redecolle toute seule et flappe dans le vent tout en tractant suffisamment fort pour partir Ă notre insu avec les pulkas (10) ou tout simplement ne pas pouvoir tenir la voile au sol tant sa puissance reste grande (19) sont des handicaps bien plus importants que les difficultĂ©s de pliages Ă proprement parler.Bon, tout cela est certainement propre aux voiles Ă caissons fermĂ©s. Mais on sent tout de mĂȘme bien que ces voiles ont une origine marine et qu'elles sont avant tout pensĂ©es dans cet esprit lĂ et pour cette utilisation lĂ . Sur neige, on s'accommode de ces difficultĂ©s jusqu'Ă un certain point...
Bon, Ă©videmment, on ne peut pas demander Ă un fabricant d'investir de l'Ă©nergie dans la rĂ©solution de problĂšmes "de fonds" qui ne concernent que deux gugusses. Mais c'est pour nous un vĂ©ritable casse-tĂȘte...
AprĂšs, dans le cadre de notre utilisation, je reste convaincu de l'intĂ©rĂȘt du caisson fermĂ©, en dĂ©pit des inconvĂ©nients, pour les vents faibles et donc les grandes surfaces de voiles. Je suis davantage circonspect en ce qui concerne les voiles de taille moyenne...